Scopes 1, 2 et 3 |
EDF établit annuellement un Bilan GES (scopes 1, 2 et 3) au périmètre du Groupe calculé suivant les principes du GHG Protocol Corporate Standard :
- le scope 1 couvre les émissions directes générées par ses actifs : émissions de CO2, CH4 et N2O des centrales thermiques de production d’électricité et de chaleur, consommation de combustibles fossiles pour le chauffage des locaux occupés, consommation de carburant de la flotte de véhicules et engins, émissions fugitives des retenues d’eau des centrales hydrauliques, émissions fugitives de SF6 et de fluides frigorigènes ;
- le scope 2 couvre les émissions indirectes liées aux pertes dans les réseaux électriques de ses sociétés distributeurs d’électricité et celles liées aux achats d’énergie pour ses besoins propres : consommation d’électricité des bâtiments tertiaires et des data centers, consommation des réseaux de chaleur et d’eau glacée pour usage propre ;
- le scope 3, qui comporte 15 catégories (GHG Protocol), couvre les autres émissions indirectes générées chez ses fournisseurs (achats de biens et services, amont des combustibles dont nucléaire, actifs loués, fret aval de sous-produits), chez ses clients (amont et combustion du gaz acheté pour revente à des clients finals, production de l’électricité et de chaleur achetée pour revente à des clients finals) ou chez EDF (amortissement des émissions liées à la fabrication des biens immobilisés, émissions des investissements non consolidés, amont et pertes liées au transport et distribution de l’électricité, amont et pertes des consommations d’électricité, de chaleur et de froid pour usage propre, gestion des déchets, déplacements des collaborateurs…).
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Services systèmes |
Les services systèmes sont des services fournis aux utilisateurs (consommateurs ou producteurs d’électricité) par l’action conjointe du gestionnaire du réseau de transport de l’électricité RTE et des producteurs. Ils sont destinés à régler la fréquence et la tension afin de maintenir à chaque instant l’équilibre entre la production et la consommation électriques. Ils sont constitués par RTE à partir de contributions élémentaires des producteurs, c’est-à-dire la mise à disposition de RTE de réserves primaire et secondaire. RTE rémunère les producteurs pour ces services auxiliaires avant de refacturer ces services via le tarif d’utilisation du réseau, en accord avec les règles fixées par l’UCTE (Union for the Coordination of Transmission of Electricity). |
Smart city |
La smart city ou ville intelligente est un nouveau concept de développement urbain. Il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services. Le périmètre couvrant ce nouveau mode de gestion des villes inclut notamment : infrastructures publiques (bâtiments, mobiliers urbains, domotique, etc.), réseaux (eau, électricité, gaz, télécoms) ; transports (transports publics, routes et voitures intelligentes, covoiturage, mobilités dites douces – à vélo, à pied, etc.) ; les e-services et e-administrations. |
Smart charging |
Smart charging (ou charge intelligente) est un terme générique qui désigne toutes les technologies visant à optimiser la charge voire la décharge d’un véhicule électrique, en gérant la puissance de recharge du véhicule de façon efficace, flexible et économique. |
SMR |
Les SMR (Small Modular Reactors), petits réacteurs modulables en français, sont des centrales de petit format, dotées d’un ou plusieurs réacteurs d’une puissance unitaire inférieure à 300 MWe. Cette petite puissance permet de réduire certains systèmes, de standardiser le design et de réduire ainsi la durée des chantiers afin d’améliorer leur compétitivité. |
STEP |
Station de Transfert d’Énergie par Pompage. Centrale disposant de deux réservoirs, un supérieur et un inférieur, reliés par des pompes qui permettent de remonter l’eau une fois turbinée et située dans le réservoir inférieur, vers le réservoir supérieur. |
Stockage |
Le stockage consiste à placer les colis de déchets radioactifs dans une installation assurant leur gestion à long terme, c’est-à-dire dans des conditions propres à assurer la sûreté et à maîtriser les risques dans la durée. |
Sûreté nucléaire |
La sûreté nucléaire regroupe l’ensemble des dispositions techniques, organisationnelles et humaines qui sont destinées à prévenir les risques d’accidents et à en limiter les effets, et qui sont mises en œuvre à toutes les étapes de la vie d’une centrale nucléaire, de la conception à l’exploitation et jusqu’à la déconstruction. |
taxonomie verte européenne |
Règlement délégué (UE) 2021/2139 de la Commission du 4 juin 2021 complétant le règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil par les critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si cette activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux. |
Thermie (th) |
1 th équivaut à 1 163 kilowattheures ou 4,186 millions de joules. |
Tranche nucléaire |
Unité de production électrique comportant une chaudière nucléaire et un groupe turbo-alternateur. Une tranche nucléaire se caractérise essentiellement par son type de réacteur et la puissance de son groupe turbo-alternateur. Les centrales nucléaires EDF comprennent deux ou quatre tranches, plus rarement six. |
Uranium |
L’uranium se présente à l’état naturel sous la forme d’un mélange comportant trois principaux isotopes (éléments dont les atomes possèdent le même nombre d’électrons et de protons – donc les mêmes propriétés chimiques –, mais un nombre différent de neutrons) :
- uranium 238, fertile, dans la proportion de 99,3 % ;
- uranium 235, fissile, dans la proportion de 0,7 % ;
- uranium 234.
L’uranium 235 est le seul isotope fissile naturel, une qualité qui explique son utilisation comme source d’énergie. |
Uranium enrichi |
Uranium dont la teneur en isotope 235, le seul fissile, a été portée de son faible niveau naturel (0,7 %) à environ 4 % pour un destiné à un réacteur nucléaire à eau sous pression.combustible |
Uranium réenrichi |
Pour être utilisé en réacteur, l’uranium issu du retraitement, même s’il contient plus d’uranium fissile qu’à l’état naturel, doit encore être enrichi. On parle alors d’uranium de retraitement enrichi. |
Uranium de retraitement |
L’Uranium de retraitement, uranium issu du retraitement des combustibles usés, se distingue de l’uranium naturel par sa teneur en uranium 235 légèrement supérieure, et par la présence d’autres isotopes de l’uranium. Il est recyclable, et des recharges d’assemblages combustibles réalisés à partir d’URT sont couramment utilisées en réacteurs. |
Vitrification |
Opération consistant à immobiliser dans la structure du verre, par mélange à haute température avec une pâte vitreuse, des solutions concentrées de produits hautement radioactifs. |
Zones non interconnectées |
Zones du territoire national qui ne sont pas reliées (par des lignes électriques) au réseau métropolitain continental (la Corse, les départements, régions et collectivités d’outre-mer). |