Secteur opérationnel | Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concerné | Principaux indices de perte de valeur | CMPC après impôt | Pertes de valeur 2022 (en millions d’euros) |
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Royaume-Uni (EDF Energy) | Royaume-Uni (EDF Energy) Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concernéActifs nucléaires en exploitation |
Royaume-Uni (EDF Energy) Principaux indices de perte de valeurScénarios de prix plus élevés |
Royaume-Uni (EDF Energy) CMPC après impôt6,7 % à 6,9 % |
Royaume-Uni (EDF Energy) Pertes de valeur 2022 (en millions d’euros) 400 |
Secteur opérationnel Autres actifs |
Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concerné Moindres perspectives de valorisation des terrains |
Principaux indices de perte de valeur
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CMPC après impôt (120) |
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Secteur opérationnel Actifs nucléaires en construction |
Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concerné Mise à jour du calendrier et des coûts du projet ; forte hausse du taux d'actualisation |
Principaux indices de perte de valeur
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CMPC après impôt (551) |
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Italie (Edison) | Italie (Edison) Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concernéDifférents actifs des Services Energétiques |
Italie (Edison) Principaux indices de perte de valeurDépenses d’investissement en hausse ou débouchés de ventes en baisse sur certains contrats |
Italie (Edison) CMPC après impôt7,1 % |
Italie (Edison) Pertes de valeur 2022 (en millions d’euros) (66) |
EDF Renouvelables | EDF Renouvelables Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concernéActifs éoliens |
EDF Renouvelables Principaux indices de perte de valeurUSA, Texas : Congestion des réseaux de transmission. Mexique : Annulation de PPA |
EDF Renouvelables CMPC après impôt6,2 % |
EDF Renouvelables Pertes de valeur 2022 (en millions d’euros) (101) |
Secteur opérationnel Différentes UGT |
Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concerné
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Principaux indices de perte de valeur
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CMPC après impôt (28) |
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Autre International - Chine | Autre International - Chine Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concernéActif biomasse |
Autre International - Chine Principaux indices de perte de valeurDifficultés de production et d’obtention de subventions d’exploitation |
Autre International - Chine CMPC après impôt7,4 % |
Autre International - Chine Pertes de valeur 2022 (en millions d’euros) (57) |
Autres pertes de valeur | Autres pertes de valeur Unité Génératrice de Trésorerie ou actif concerné
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Autres pertes de valeur Principaux indices de perte de valeur
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Autres pertes de valeur CMPC après impôt
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Autres pertes de valeur Pertes de valeur 2022 (en millions d’euros) (61) |
PERTES DE VALEUR SUR AUTRES ACTIFS INCORPORELS ET CORPORELS | PERTES DE VALEUR SUR AUTRES ACTIFS INCORPORELS ET CORPORELSUnité Génératrice de Trésorerie ou actif concerné(584) |
Au 31 décembre 2022, le Groupe a retenu la méthodologie usuelle pour la réalisation de ses tests de dépréciation et a notamment procédé à la mise à jour du test pour les goodwill et actifs incorporels.
Une attention particulière a été portée à la détermination des CMPC dans le contexte de hausse et de volatilité des taux (voir partie Taux d’actualisation). Les effets des scénarios de prix et mesures décidées ou mises en place par les Pouvoirs Publics dans les pays dans lesquels le Groupe est implanté ont également fait l’objet d’une attention particulière, dans les tests et la réalisation des sensibilités.
Sur l’horizon de marché (généralement trois ans), les prix forward retenus dans les tests correspondent aux prix de marché constatés à fin décembre y compris couvertures, qui dans une plus grande mesure encore de ce qui avait été constaté à la clôture de juin, sont en hausse significative par rapport aux niveaux des prix forward observés fin 2021 et ce sur l’ensemble des zones géographiques.
Sur l’horizon long terme, il est rappelé que les tests prennent en compte des courbes de prix issues d’une construction analytique fondée sur des hypothèses et des modèles fondamentaux d’équilibre entre l’offre et la demande dans le cadre d’un processus de scénarisation, mis à jour annuellement et faisant l’objet d’une gouvernance interne spécifique.
Les scénarios à long terme établis pour les prix de l’électricité dans les différents pays dans lequel le Groupe opère prennent en compte les objectifs de politique publique énergie-climat, tel que l'accord de Paris à la maille mondiale, le Fit For 55 et RepowerEU à la maille européenne, ou la Stratégie Nationale Bas Carbone à la maille nationale en France. Les scénarios retenus intègrent ainsi en particulier des prix du CO2 élevés permettant de décarboner la production électrique en Europe et plus globalement l’économie avec une électrification des usages.
Les courbes de prix long terme du scénario 2022 présentent un début d’horizon en hausse, impacté par les effets de la crise énergétique actuelle, mais à plus long terme ces effets se dissipent et les prix de l’électricité sont plus proches de ceux du scénario 2021.
Ainsi, par rapport au scénario 2021, le niveau des prix en début d’horizon est en nette augmentation avec une hausse de la valeur moyenne du ruban de l’électricité d’environ + 10 à + 25 €/MWh dans les quatre pays principaux (France, Royaume- Uni, Italie, Belgique). A partir de 2030 et sur un horizon long terme, les prix de l’électricité restent sur des niveaux stables par rapport au scénario 2021.
Cette évolution est expliquée par plusieurs facteurs :
Concernant le niveau de la demande, elle est en augmentation sur toutes les échelles de temps à la maille européenne. L’électrification des usages, dans le transport et l’industrie notamment, est renforcée par un besoin en hydrogène électrolytique plus important. Ces évolutions, ajoutées au projet RepowerEU qui veut accélérer l’indépendance énergétique en Europe, ont entrainé à la hausse le besoin en énergie électrique.
S’agissant d’hypothèses structurantes pour la détermination de la valeur recouvrable des actifs du Groupe, des analyses de sensibilité sont réalisées sur les courbes de prix long terme dans le cadre de la réalisation des tests de dépréciation.
Par ailleurs, concernant les hypothèses relatives aux mécanismes de capacité de manière générale dans les pays européens, la rémunération complémentaire nécessaire est vue en baisse par rapport au scénario 2021. Ainsi, sur le début d’horizon du scénario 2022, du fait de la crise énergétique actuelle, la révision à la hausse des prix de l’électricité sur les marchés Energy Only augmente la rentabilité des actifs de production de pointe sur le marché EOD (Equilibre Offre Demande) et fait baisser mécaniquement le besoin de revenus complémentaires pour ces actifs. Sur le long terme, les revenus des mécanismes de capacités sont également globalement inférieurs à ceux du scénario 2021. Pour le cas de la France, cette tendance, s’explique par l’augmentation des capacités de production, qui reflète les orientations stratégiques visées par le discours de Belfort (construction de nouveaux EPR, prolongement de la durée de vie de la flotte existante, accélération du développement des énergies renouvelables aux côtés de la réduction de la demande en énergie finale) qui permettent à la France d’avoir plus de marge sur le moyen et long terme.