Les effectifs moyens sont les suivants :
2022 | 2021 | |
---|---|---|
Statut IEG | Statut IEG 202294 232 |
Statut IEG 202194 775 |
Autres | Autres 202270 796 |
Autres 202168 648 |
EFFECTIFS MOYENS | EFFECTIFS MOYENS2022165 028 | EFFECTIFS MOYENS2021163 423 |
Les effectifs moyens des entités contrôlées et en activités conjointes sont présentés en équivalent temps plein.
Une présentation plus détaillée des catégories d’effectifs est présentée dans la section 3.3.3.9 « Détails des effectifs du Groupe » du Document d’enregistrement universel 2022.
Les différentes composantes des impôts et taxes sont les suivantes :
(en millions d'euros) | 2022 | 2021 |
---|---|---|
Impôts et taxes sur rémunérations | Impôts et taxes sur rémunérations 2022(310) |
Impôts et taxes sur rémunérations 2021(301) |
Impôts et taxes liés à l’énergie | Impôts et taxes liés à l’énergie 2022(1 623) |
Impôts et taxes liés à l’énergie 2021(1 672) |
Autres impôts et taxes | Autres impôts et taxes 2022(1 230) |
Autres impôts et taxes 2021(1 357) |
IMPÔTS ET TAXES | IMPÔTS ET TAXES2022(3 163) | IMPÔTS ET TAXES2021(3 330) |
Retraités des effets de change et périmètre, les impôts et taxes diminuent de 6,2 % par rapport au 31 décembre 2021, principalement en lien avec l'allègement des impôts de production en France décidé par le gouvernement dans son plan de relance.
Les autres impôts et taxes comprennent essentiellement les taxes foncières, la cotisation foncière des entreprises, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et concernent principalement la France.
L’Union européenne a adopté le 6 octobre 2022 un règlement destiné à lutter, de manière harmonisée, contre la crise des prix de l’énergie. Ce règlement prévoit notamment des objectifs de réduction de consommations d’énergies pendant l’hiver 2023, ainsi que la mise en place d’aides étatiques aux entreprises et aux ménages, financées à la fois, par la taxation des surprofits des secteurs fossiles et par la captation des rentes infra-marginales de la production d’électricité (CRI).
La CRI consiste en un dispositif fiscal contraignant imposant aux producteurs d’électricité de reverser à l’État, l’ensemble de leurs revenus au-dessus d’un seuil (exprimé en €/MWh). Alors que le règlement européen prévoit l’application obligatoire de la CRI sur la période du 1er décembre 2022 au 30 juin 2023 avec un seuil de reversement de 180 €/MWh, de nombreux États de l’UE ont fait le choix d’élargir cette période de taxation et de fixer des seuils d’imposition, par nature de technologie de production, très inférieurs au seuil européen.
S’agissant du groupe EDF, sont notamment concernés nos activités en France, en Belgique et en Italie.
En France, le mécanisme prévoit une taxation à hauteur de 90 % de la rente avec trois périodes de taxation : juillet 2022/novembre 2022, décembre 2022/juin 2023 et juillet 2023/décembre 2023, avec la possibilité de reporter en avant d’une période sur l’autre les déficits éventuellement dégagés au titre de la période précédente.
Les niveaux de seuils de rente (en €/MWh) ont été distingués par technologie de production d’électricité (en 8 catégories différentes) dont notamment 90 €/MWh pour le nucléaire, 100 €/MWh pour l’éolien ou le solaire, entre 80 et 140 €/MWh pour l’hydraulique (selon la puissance de l’installation). Par ailleurs, la France a fait le choix de taxer les installations de production d’électricité fonctionnant au gaz (y compris les cogénérations). Pour ces dernières, le seuil varie entre 40 et 110 €/MWh auquel il convient d’ajouter le coût du combustible.
Par conséquent, au sein du groupe EDF en France, sont concernées par la CRI, EDF SA ainsi que les entités françaises des groupes Dalkia (14 millions d'euros) et EDF Renouvelables (37 millions d'euros) au titre respectivement de leur production sous forme de cogénération ou d’ENR en 2022.
S’agissant d’EDF SA, l’entreprise présente une rente marginale largement négative pour la première période de taxation en 2022, ainsi que pour le mois de décembre 2022 au titre de la deuxième période, en lien avec les achats effectués sur les marchés à des prix élevés, induits par la très forte diminution de la production nucléaire (- 81,7 TWh). Aucune taxe n'est donc due au titre de la production d'électricité 2022.
Enfin, le groupe EDF est également soumis aux dispositions du règlement européen principalement en Belgique au titre de la production d’origine nucléaire et renouvelables à hauteur de 49 millions d'euros au titre de 2022 avec un seuil de 130 €/MWh et une taxation à 100 %. En Italie le groupe Edison est principalement concerné par des mesures de suppléments d’impôts sur les bénéfices (voir note 9).