En Italie, les investissements nets sont en baisse de 209 millions d’euros du fait notamment d’acquisitions en 2021 dans le secteur des renouvelables, sans équivalent en 2022.
La baisse des investissements nets du segment Autre International est principalement liée à l’acquisition d’Essent par Luminus en 2021.
Le cash-flow du Groupe s’établit à - 24 603 millions d’euros en 2022, en fort recul par rapport à 2021 où il s’élevait à - 1 525 millions d’euros. Il s’explique essentiellement par un EBE cash de - 12 811 millions d’euros, principalement marqué par la baisse de la production nucléaire en France et le besoin en fonds de roulement (+ 8,3 milliards d’euros par rapport à 2021).
Les cessions d’actifs s’élèvent à 535 millions d’euros en 2022. Elles concernent essentiellement la cession d’EDF Energy Services aux États-Unis.
Conformément à la loi 2006-739 du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs, EDF a constitué un portefeuille d’actifs dédiés pour sécuriser le financement de ses engagements nucléaires de long terme (voir la section 5.1.6.1.6).
D’une manière générale, les flux sur actifs dédiés correspondent :
À fin décembre 2022, les flux nets de - 233 millions d’euros correspondent aux deuxièmes et troisièmes catégories décrites ci-dessus.
À fin décembre 2022, EDF a versé 1 085 millions d’euros au titre :
L’effet de change a un impact favorable de 85 millions d’euros sur l’endettement financier net du Groupe, effet principalement lié à l’appréciation du dollar américain par rapport à l’euro diminué par la dépréciation de la livre sterling par rapport à l’euro (2).
Les autres variations non monétaires s’élèvent à 508 millions d’euros à fin décembre 2022 contre 1 150 millions à fin décembre 2021. Elles sont principalement constituées de la variation de juste valeur des instruments de dettes et des nouveaux contrats de location (IFRS 16).
Les objectifs 2023 (3) communiqués le 17 février 2023(4) sont les suivants :
Voir également la section 2.2.2 « Risques financiers et de marché » du Document d’enregistrement universel 2022.
La présente section expose la politique et les principes en matière de gestion des risques financiers du Groupe définis dans le cadre stratégique de gestion financière (liquidité, change, taux d’intérêt, actions) et de la politique de gestion du risque de contrepartie Groupe mise en place par EDF. Ces principes sont applicables à EDF et aux seules filiales contrôlées opérationnellement ou qui ne bénéficient pas, par la loi, de garanties spécifiques d’indépendance de gestion tels qu’Enedis. Conformément à la norme IFRS 7, les paragraphes suivants décrivent la nature des risques découlant des instruments financiers en s’appuyant sur des analyses de sensibilité et les risques de crédit (contrepartie).
Une structure indépendante, le département Contrôle des Risques Financiers et Investissements (CRFI), rattachée à la Direction des Risques Groupe est responsable de la maîtrise des risques financiers au niveau du Groupe, notamment par le contrôle de la bonne application des principes du cadre stratégique de gestion financière (juillet 2015). Elle a également pour mission d’effectuer un contrôle de second niveau du risque de défaillance de contrepartie (méthodologie et organisation) sur les entités EDF et les filiales du Groupe contrôlées opérationnellement (hors Enedis) ainsi qu’un contrôle de premier niveau des activités de financement de la salle des marchés d’EDF. Le département CRFI assure également un contrôle de deuxième niveau des activités de gestion du portefeuille des actifs dédiés.
Le département CRFI produit des rapports de suivi quotidien et hebdomadaire des indicateurs de risques concernant les activités de la salle des marchés financiers d’EDF.
Des audits internes réguliers s’assurent de la mise en place effective des contrôles et de leur efficacité.
Les liquidités du Groupe, composées des actifs liquides, de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, s’élèvent à 29 455 millions d’euros au 31 décembre 2022, et les lignes de crédit disponibles s’établissent à 14 051 millions d’euros.
(1) L’État ayant opté pour un paiement en actions du dividende relatif aux exercices 2021 et 2022.
(2) Dépréciation de 5,3 % de la livre sterling face à l’euro : 1,127 €/£ au 31 décembre 2022 et 1,190 €/£ au 31 décembre 2021 ; Appréciation de 6,1 % du dollar américain face à l’euro : 0,937 €/$ au 31 décembre 2022 et 0,883 €/$ au 31 décembre 2021.
(3) Sur la base du périmètre et des taux de change au 01/01/2023, à environnement régulatoire et fiscal constant et compte tenu du financement du bouclier tarifaire à 15 % par la CSPE, d’une hypothèse de production nucléaire en France de 300 à 330 TWh et du calendrier de production.
(4) Voir le communiqué de presse d'EDF du 17 février 2023 sur les résultats annuels 2022.
(5) À méthodologie S&P constante.