Les risques environnementaux saillants sont les suivants :
Risques saillants | Activités de production les plus concernées |
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Risques saillants
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Activités de production les plus concernées Activités de production d’électricité et de chaleur à partir de combustible fossile |
Risques saillants
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Activités de production les plus concernées Activités de production d’électricité (nucléaire, thermique, hydraulique, éolien, photovoltaïque) |
Pour prévenir et atténuer les risques d’atteinte grave à l’environnement, EDF s’appuie sur son système de management environnemental (SME) et sa politique RSE qui engagent ses entités à une approche de précaution et une démarche de responsabilité. Les risques les plus significatifs font l’objet de plans de maîtrise en lien avec les orientations de la politique RSE Groupe.
Afin de décliner les objectifs environnementaux et les actions associées issus de ses engagements et de sa politique RSE, le groupe EDF a mis en place une animation de l’environnement à l’échelle du Groupe à l’aide d’un SME (voir section 3.5.4.2 « Système de management de l’environnement (SME) »). Ce système de management s’appuie sur les instances de gouvernance d’EDF, qui définissent les orientations et objectifs environnementaux à atteindre, en lien avec les attentes des parties prenantes externes et internes (voir chapitre 4 « Gouvernement d’entreprise » et section 3.5.2 « Instances de gouvernance de la RSE »).
Conformément aux exigences de la politique RSE, chaque entité (1) du Groupe met en place une démarche de management environnemental adaptée à ses propres enjeux.
Le fonctionnement du SME est assuré par les processus Groupe et métiers qui permettent d’attester auprès des parties prenantes :
Le SME du Groupe est certifié par un organisme externe, l’AFNOR, selon la norme internationale ISO 14001. Tous les sites industriels sont couverts par un SME dont 80 % par un SME certifié.
En 2022, les résultats des audits de certification menés par l’AFNOR confirment la qualité du leadership, des stratégies et des politiques construites en cohérence avec les enjeux territoriaux et les besoins et attentes des parties prenantes. Les auditeurs soulignent également le pilotage efficace et rigoureux des systèmes de management de l’environnement des entités et filiales certifiées et constatent une progression de la maîtrise des impacts environnementaux dans les métiers, avec une prise en compte renforcée des enjeux liés au CO2 et à la biodiversité. Ces audits ont permis de dégager 11 nouvelles non-conformités mineures, les 14 non- conformités mineures de la campagne d’audit précédente ayant été levées. Les progrès sont encore principalement attendus sur la prise en compte systématique des impacts environnementaux dès la phase de conception, dans une logique d’économie circulaire et la généralisation de la culture de la prévention des risques et de l’anticipation par la meilleure analyse des causes et le suivi de l’efficacité des actions correctives. Le renforcement des audits internes, outil de progrès, est également souhaité.
Le groupe EDF reconnaît l’urgence d’agir contre le dérèglement climatique. Il a aligné ses ambitions sur l’Accord de Paris pour le climat dont l’objectif est de limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 °C, de préférence à 1,5 °C, par rapport au niveau préindustriel. La trajectoire de réduction d’émissions de CO2 du Groupe a été validée par Science Based Targets. Le groupe EDF a mis en place une gouvernance dédiée, conforme aux meilleures pratiques recommandées par la Taskforce on Climate related Financial Disclosure (TCFD). La stratégie climatique du Groupe, alignée avec CAP 2030, s’accompagne de quatre engagements RSE : une trajectoire carbone ambitieuse, des solutions de compensation carbone, l’adaptation au changement climatique, le développement des usages de l’électricité et de services énergétiques innovants, qui forme le plan de transition climatique du groupe EDF (voir section 3.1.1 « Trajectoire Carbone du Groupe »).
Le groupe EDF a été l’un des premiers à se fixer, dès 2018, l’objectif de contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050. Cet engagement a été renforcé et précisé en mars 2020. Il se traduit concrètement par :
Cet engagement couvre les émissions de tous les gaz à effet de serre sur l’ensemble des scopes (1, 2 et 3) et pour toutes les activités du Groupe sur l’ensemble des régions géographiques.
En 2020, le groupe EDF s’est fixé de nouveaux objectifs de réduction de gaz à effet de serre à l’horizon 2030, couvrant à la fois ses émissions directes (scope 1) et ses émissions indirectes (scopes 2 et 3). Le 7 décembre 2020, ces objectifs ont été validés comme s’inscrivant dans une trajectoire Well Below 2 °C par l’initiative Science Based Targets (2) selon leur méthodologie spécifiquement développée pour le secteur électrique et récemment dévoilée (3). Ainsi le groupe EDF s’engage sur les objectifs 2030 suivants :
En cohérence avec ces objectifs validés par SBTi, le groupe EDF se fixe les objectifs 2030 complémentaires suivants : 25 MtCO2 pour les émissions de scope 1 en 2030, une réduction de 28 % comparé à 2019 des émissions de l’ensemble du scope 3 d’ici 2030.
Afin d’atteindre ces objectifs, une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre a été élaborée pour les trois scopes du groupe EDF. Cette trajectoire passe par un jalon fixé en 2023, qui se traduit par les objectifs intermédiaires suivants :
(1) Sociétés ayant des activités industrielles, opérationnelles (installation, exploitation, maintenance), d’ingénierie et de distribution et de commercialisation de biens et services.
(2) Initiative lancée suite à l’Accord de Paris en 2015 par les quatre organisations suivantes : CDP, UN Global Compact, World Ressources Institute et World Wild Fund.
(3) Setting 1,5 °C aligned science based targets – quick start guide for electric utilities, CDP, juin 2020.