La prévention des feux de forêt est intégrée à la maîtrise des risques environnementaux.
Sinop Energia et ses sous-traitants ont mis en place un plan d’urgence pour les incendies de forêt, conformément à la législation forestière nationale. Le plan de contingence est un ensemble d’actions destinées à éviter les dommages causés par les incendies, prenant la forme d’un suivi périodique qui tient compte de la préservation de l’environnement, des ressources naturelles et des moyens de subsistance. Ce plan établit des procédures à adopter par les agences impliquées (directement et indirectement) dans la prévention, la préparation et la réponse aux événements d’urgence pouvant survenir pendant la saison sèche. La zone couverte comprend le barrage de la centrale hydroélectrique de Sinop, la route d’accès, la ligne de transmission et les zones en cours de restauration de la végétation (en particulier les zones qui ont déjà connu des incendies auparavant ou qui ont une forte probabilité d’occurrence). L’objectif principal des sapeurs-pompiers est d’agir sous le commandement du chef d’unité et du responsable incendie dans toutes les actions de prévention menées. Il s’agit de minimiser le risque d’apparition d’incendie : surveillance foncière, fonctionnement des systèmes de surveillance, établissement de calendriers de brûlage avec les producteurs ruraux, sensibilisation à l’environnement, et éducation de la population… Par ailleurs, il est prévu d’autres actions de prévention des risques d’incendie (Ouverture et/ou entretien d’anciennes routes servant de pare-feu, entretien des pare-feu dans les limites des propriétés foncières, dégagement sous ligne de transmission, maintenance et mise à jour de la brigade des pompiers, formation et recyclage avec les pompiers, achat et entretien du matériel de lutte contre les incendies, suivi des actions de lutte contre l’incendie).
En 2022, et face à la gravité des incendies et à leur intensité exceptionnelle, EDF et Enedis ont pris la décision de libérer l’ensemble des sapeurs-pompiers volontaires d’EDF et d’Enedis non-indispensables à la production et à la continuité de la fourniture d’électricité, de manière à ce qu’ils puissent rejoindre leurs collègues pompiers déjà engagés. Labélisée « Employeur de Sapeurs-Pompiers Volontaires », Le groupe EDF facilite le détachement des sapeurs-pompiers volontaires pour répondre aux missions de service public de secours ainsi que pour des actions de formation (1).
EDF anticipe les évolutions des politiques environnementales et énergétiques afin de prendre les mesures appropriées pour garantir la conformité réglementaire et pour gérer les enjeux d’intégration au business ou de risque réputationnel. La Direction Impact anime à cet effet un dispositif de veille anticipative qui mobilise et coordonne les experts du Groupe.
Ce dispositif s’appuie sur le travail de groupes thématiques appelés « réseaux de veille » : eau, déchets et sols, air, biodiversité, risques industriels, efficacité énergétique, précarité énergétique, santé, changement climatique, finance durable.
Les pilotes de chaque réseau se réunissent mensuellement en Agence du Développement Durable dont le rôle est de veiller à la transversalité des approches et de s’assurer de la prise en compte des enjeux du Groupe.
Le travail est mené en étroite collaboration avec la Direction Juridique, la Direction des Affaires Publiques et la Direction des Affaires Européennes.
EDF a été considéré par le think tank « InfluenceMap » parmi les 17 entreprises soutenant le plus activement la réglementation alignée sur les Accords de Paris (2).
Le groupe EDF accorde une grande importance à l’identification, la prévention, l’atténuation et la remédiation des risques d’atteinte grave aux droits de l’homme, à l’environnement et à la santé-sécurité dans l’ensemble de ses activités et de ses projets, et à leur remédiation. Dans ce cadre, afin de permettre d’identifier et d’anticiper les risques de controverses ESG (Environnement, Social et Gouvernance), EDF a mis en place un double dispositif de gestion des controverses :
Dans une logique anticipatrice et grâce aux outils de veille (3), EDF identifie les risques de controverses ESG en France et à l’international aussi bien sur ses activités en exploitation que sur ses projets. EDF qualifie ces risques en concertation avec les entités et les pays concernés et décide des mesures et/ou des communications adéquates ;
EDF fournit systématiquement, et en toute transparence, aux agences de notation des explications sur les sujets considérés comme controversés. Ce suivi s’applique notamment dans le criblage des projets éligibles aux financements par émissions vertes d’EDF
En cohérence avec la volonté d’EDF de promouvoir une performance intégrée fondée à la fois sur la finance et sur la RSE, la rémunération variable annuelle des cadres dirigeants du Groupe se fonde également sur des critères financiers et des critères RSE. Les critères RSE peuvent représenter jusqu’à 15 % de la rémunération variable des cadres-dirigeants, et se composent d’un critère climat et de deux critères sociaux.
Poids dans la part Groupe des bonus | Résultat 2022 | Objectif cible 2022 | Taux d’atteinte 2022 | |
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Intensité carbone | Intensité carbone Poids dans la part Groupe des bonus 30 % |
Intensité carbone Résultat 2022 50 gCO2/kWh |
Intensité carbone Objectif cible 2022 56 g CO2/kWh |
Intensité carbone Taux d’atteinte 2022 120 % |
Le LTIR global (4) et l’indice d’engagement (5) représentant à eux deux jusqu’à 30 % (17,5 % + 12,5 %) de la part du bonus liée aux objectifs propres aux différentes structures du Groupe (Directions, sociétés). Depuis 2022, l’indice d’engagement remplace l’indice de leadership afin de renforcer le lien entre la rémunération des dirigeants et les engagements RSE du Groupe.
Par ailleurs, la rémunération à long terme (plan de 3 ans) de certains dirigeants est également basée, au-delà des critères financiers, sur des critères RSE, à savoir : notation obtenue auprès de l’agence CDP (climat et eau) ainsi que le taux de féminisation des comités de direction et des cadres au niveau du Groupe. Ces deux critères représentent 20 % de cette rémunération variable.
(1) Communiqué de presse du 11 août 2022. Pour rappel, une convention cadre a été signée en 2017 entre EDF et le ministère de l’Intérieur pour soutenir le volontariat des collaborateurs de l’entreprise entant que sapeurs-pompiers.
(2) How companies really impact progress on climate, 2019, influencemap.org/climate-lobbying.
(3) Tels que tels que RepRisk.
(4) Voir la section 3.3.1.3.3 « Accidents du travail ».
(5) Voir introduction de la section 3.3 « Bien-être et solidarités (MyEDF) ».