Les actions prévues dans le Plan excell sont amplifiées et accélérées par le plan de relance. Le 27 novembre 2020, le gouvernement français annonçait un plan de soutien sectoriel dans le cadre du programme France relance, avec un volet nucléaire doté à hauteur de 470 millions d’euros.
La performance d’EDF au regard de l’engagement « Développement de filières industrielles » est effectuée sur la base du taux de déploiement des actions de soutien accompagnées par EDF en faveur de relocalisation et du maintien des compétences dans la filière nucléaire, dans le cadre du programme France relance.
Ces actions de soutien consistent par exemple en la création d’un fonds de soutien aux PME et ETI du secteur, la création d’une Université des Métiers du Nucléaire, le soutien aux étudiants via l’octroi de bourses ou le financement de projets de réindustrialisation ou de relocalisation.
Ce graphique nous montre les actions de conseil effectuées auprès des clients dans le cadre du dispositif de l’Accompagnement Énergie (en nb).
2020 : -
2021 : 28,6
2022 : 71,4
Objectif : 100
Tous les salariés concernés par la perte de leur activité font l’objet d’un accompagnement spécifique. Ils bénéficient de dispositifs spécifiques en termes de mobilités prioritaires (accompagnement individuel personnalisé et accompagnement financier), parcours externes, congés de fin de carrière.
EDF maintient le dialogue social durant les différentes phases de mise à l’arrêt des centrales. En France, les dossiers de fermeture font l’objet de consultations auprès des instances représentatives du personnel (1). Des accords « spécifiques métiers » encadrent les fermetures du Parc de production et prévoient les dispositifs de reconnaissance et d’accompagnement financiers particuliers.
EDF s’est engagé à mettre en œuvre l’ensemble des leviers nécessaires pour conduire des fermetures exemplaires et permettre aux salariés de se projeter dans un nouvel avenir professionnel en tenant compte de leurs propres aspirations. Les fermetures de centrales sont accompagnées de mesures de reclassement des salariés au sein du Groupe et d’actions pour développer de nouvelles activités économiques locales, afin de compenser les pertes d’emplois et de revenus fiscaux des communes hébergeant ces installations.
Les salariés des centrales de Fessenheim (fermeture en juin 2020) et du Havre (fermeture en avril 2021) bénéficient de mesures d’innovation sociale afin de faciliter leur redéploiement dans les entités d’accueil régionales du Groupe ou au périmètre national. À fin 2022, 95 % des salariés de la Centrale Fessenheim et des salariés de la Centrale du Havre ont trouvé un emploi à l’interne de l’entreprise.
EDF veille à développer de nouvelles activités économiques locales, afin de compenser les pertes d’emplois et de revenus fiscaux des communes hébergeant ces installations.
L’an passé, EDF a émis sa première « obligation sociale » d’un montant de 1,25 milliard d’euros. L’objectif social des projets éligibles est d’accompagner les PME qui contribuent à former le tissu industriel d’EDF et qui offrent des opportunités d’emploi dans les territoires dans lesquels EDF est présent. 100 % des fonds levés soutiendront des dépenses d’investissement dans des zones d’emploi devant faire face à des enjeux de chômage important, Pour un développement complet, se reporter à la section 6.8 « Informations relatives à l’allocation des fonds levés dans le cadre des obligations sociales (Social Bonds) émises par EDF ».
Le Groupe a recours aux contrats de transition écologique (CTE) qui, dans une démarche de concertation, associent les collectivités locales, les ONG et les entreprises d’un territoire et engagent une conversion du tissu économique local autour de projets durables, axés sur l’emploi.
Grâce à la mise en place d’un Contrat de transition écologique, la centrale thermique d’Aramon dans le département du Gard a fait place à une centrale photovoltaïque de 5MWc, avec la mise en œuvre d’un programme de développement dans la transition énergétique locale, appelé CleanTechBooster. Grâce à l’accélérateur Cleantechbooster, 300 emplois ont été maintenus, 38 emplois ont été créés et 138 start-up ont été mises en relation avec des grandes entreprises ou des collectivités. Plusieurs projets ont vu le jour pour développer la surveillance de la qualité de l’air dans des crèches ou encore le traitement d’eau industrielle en circuit re-use.
(1) Voir la section 3.5.3 « Dialogue social ».