Le programme de construction de trois paires de réacteurs EPR2 et le projet d’une première paire envisagée sur le site de Penly, font l’objet d’un débat public sous l’égide de la CNDP se déroulant du 27 octobre 2022 au 27 février 2023. EDF y intervient en qualité de maître d’ouvrage de la première paire de tranches d’EPR2 et de chef de file de la filière nucléaire pour la proposition de programme de 6 nouveaux réacteurs EPR2. Ce débat revêt une dimension locale au regard de l’intégration du projet sur le territoire de Penly, et une dimension nationale au regard du programme industriel proposé. Il est complémentaire de la concertation nationale sur le mix énergétique, portée par l’État sous l’égide de 4 garants de la CNDP, portant sur les choix énergétiques de la France. Cela donne l’opportunité au public de contribuer à la décision du maître d’ouvrage, alors que les options sont encore ouvertes.
La relation que le Groupe entretient avec les ONG est prise en compte de longue date au sein des différents métiers du groupe, aux plans local, régional, national et international. Depuis plus de vingt ans, elle est institutionnalisée au sein des Panels de parties prenantes du Groupe (anciennement le Conseil de l’Environnement, le Conseil Sociétal, le Conseil Développement Durable, devenus Conseil des Parties Prenantes d’EDF). Les échanges sont entretenus avec les grandes organisations non gouvernementales, par exemple dans le domaine de l’environnement et des droits humains. Ces relations ont été concrétisées par de nombreuses opérations communes. La politique de protection de l’avifaune, en lien avec les ouvrages électriques, a par exemple été bâtie avec la Ligue de Protection des Oiseaux. Le groupe EDF souhaite aller plus loin en considérant la place essentielle des ONG dans nos sociétés, et plus particulièrement dans les choix énergétiques.
Le renforcement de la relation avec les ONG vise à prévenir d’éventuelles situations à risques par le maintien d’une veille régulière et l’instauration d’espace de dialogues. Il permet aussi de challenger l’entreprise sur ses choix, d’améliorer son expertise et de renforcer la légitimité des projets du Groupe. L’implication des salariés du Groupe dans les ONG est encouragée.
Une nouvelle politique de relations avec les ONG a été élaborée et validée en Comité RSE. Ces orientations intègrent le nouveau paysage des ONG et l’évolution de leurs modes d’action sous le pilotage d’un chef de mission « Relations ONG » rattaché à la Directrice de la Direction Impact. Quatre axes ont été définis : pilotage, communication interne, dialogue et ressources humaines.
La culture de dialogue promue par le Groupe constitue le socle des pratiques de relations avec les parties prenantes.
La relation avec les parties prenantes est au cœur de la politique RSE du Groupe.
Ce schéma nous montre les parties prenantes du Groupe pour guider l’action.
(1) Identifier les parties prenantes; initier la concertation le plus en amont possible ; informer de façon claire et transparente sur le projet;recueillir les avis des parties prenantes et d’y répondre ; mettre en place un système de traitement des propositions et des réclamations ; veiller à la participation des peuples autochtones dans le processus de concertation ; assurer un reporting public.