Résumé : Le Groupe devra sécuriser les compétences des différentes filières de la transition énergétique dans un marché de l’emploi en tension pour faire face à un volume important d’activité à la suite notamment du discours de Belfort du 10 février 2022 (parc existant, EPR 2, augmentation du volume de raccordement, gain de clients).
Criticité : ●● Intermédiaire
Le groupe EDF doit faire face à un contexte du marché de l’emploi de plus en plus tendu et concurrentiel : forte concurrence entre les acteurs économiques de toutes les filières industrielles pour la recherche de compétences en particulier sur les profils d’ingénieurs, de techniciens et de profils SI ; difficultés à trouver les compétences sur certains métiers techniques clés (soudeurs, chaudronniers) comme beaucoup de filières industrielles et une offre de formation ne répondant pas toujours aux besoins.
Dans ce nouveau contexte, le Groupe – tout comme ses partenaires industriels – doit faire face à des enjeux industriels sans précédent qui requièrent des ressources adaptées et compétentes dans les quatre filières métiers du secteur de l’énergie (nucléaire, distribution, renouvelables et services énergétiques).
Si les plans d’action mis en œuvre jusqu’à présent ont permis de maîtriser la trajectoire des effectifs, de couvrir les risques identifiés dans le cadre des GPEC et de sécuriser les besoins en compétences sur la période à venir, le risque d’inadéquation des compétences aux besoins augmente du fait de l’extension de périmètre considéré en 2022. En effet, l’enjeu compétences couvre l’écosystème du groupe EDF et sa capacité à faire appel à des ressources externes : sous-traitance et intérim.
La maîtrise du risque repose sur la recherche d’adéquation des compétences aux besoins à court, moyen et long terme. À ce titre, les principales actions de maîtrise portent sur :
Résumé : Le Groupe pourrait être obligé de faire face à des engagements importants en matière de retraites et autres avantages au personnel.
Criticité : ●● Intermédiaire
Les régimes de retraite applicables dans les différents pays où le Groupe opère impliquent des engagements de long terme de versement de prestations aux salariés du Groupe (voir note 16 de l’annexe aux comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2022). En France, à ces engagements au titre des retraites s’ajoutent d’autres engagements pour avantages au personnel postérieurs à l’emploi et pour avantages à long terme au personnel en activité. Une réforme des retraites en France pourrait avoir un impact sur les engagements du Groupe.
Les montants de ces engagements, les provisions constituées, les fonds externalisés ou les fonds de pension mis en place et les contributions additionnelles visant à compenser les insuffisances de fonds sont estimés sur la base de certaines hypothèses actuarielles, notamment un taux d’actualisation susceptible d’être ajusté en fonction des conditions de marché, et, dans le cas des engagements sociaux en France, des règles régissant respectivement les prestations versées par les régimes de droit commun et les montants à la charge du Groupe. Ces hypothèses et ces règles pourraient faire l’objet, dans le futur, d’ajustements susceptibles d’augmenter les engagements actuels du Groupe au titre des retraites et autres avantages au personnel, et donc nécessiter une augmentation des provisions correspondantes.
Par ailleurs, si la valeur des fonds de pension au Royaume-Uni devait s’avérer insuffisante eu égard aux engagements correspondants, principalement du fait des hypothèses de calcul ou des évolutions des marchés financiers, ceci pourrait impliquer la nécessité pour le Groupe de devoir verser des contributions additionnelles dans les fonds concernés et avoir un impact négatif sur sa situation financière.
Afin de couvrir ces engagements, le Groupe a mis en place des fonds de pension au Royaume-Uni, où la couverture des engagements est une obligation réglementaire, et des fonds externalisés en France, qui permettent une couverture partielle des engagements. Au Royaume-Uni, la réforme des pensions menée en 2021 (passage d’un régime à prestations définies à un régime à cotisations définies) et la fusion des trois fonds existants (BEGG, EEGS et EEPS) en un seul fonds (EDFG) à compter du 31 décembre 2021 permettront de limiter les risques futurs.