Risques relatifs à la LPEC (loi de programmation Énergie Climat)
Le cadrage d’ensemble proposé par l’État lors des échanges préparatoires, tel qu’il apparaît au cours de douze premiers mois de travail, partage de façon satisfaisante les orientations stratégiques d’EDF (priorité à la décarbonation, via avant tout l’électrification, révision à la hausse de la trajectoire de production nucléaire en complémentarité avec le développement des ENR, conformément à la stratégie annoncée par le Président de la République à Belfort le 10 février 2022, etc.). Dans ce contexte, les risques sont les suivants :
- risque de retard ou de réduction des ambitions de la LPEC visant à décarboner tous les pans de la société, d’une manière efficace et juste d’un point de vue économique et climatique, notamment pour ce qui concerne la décarbonation des bâtiments par l’électrification du chauffage via l’installation de pompes à chaleur ;
- risque que les trajectoires respectives de développement de nouveaux moyens de production (éolien onshore et offshore, PV, hydraulique, nucléaire) ne soient pas suffisamment cohérentes les unes par rapport aux autres, pour assurer un mix électrique le plus efficace possible au regard du système électrique ;
- risque que le rôle confié à l’hydrogène dans le mix énergétique de long terme ne soit pas suffisamment clarifié, de même que la stratégie et le cadre réglementaire et régulatoire pour la production d’hydrogène bas carbone, à élaborer en coordination avec nos partenaires européens ;
- risque que la stratégie sur la technologie CCS, qui n’est pas encore mature, ne soit pas suffisamment précisée.