La composition du portefeuille au 31 décembre 2021 est la suivante :
31/12/2021 | 31/12/2020 | |||
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(en millions d’euros) | Valeur nette comptable | Valeur de réalisation | Valeur nette comptable | Valeur de réalisation |
Titres de participation CTE (société détenant RTE) (1) | 2 705 | 3 343 | 2 705 | 2 788 |
Autres Titres Immobilisés de l’Activité de Portefeuille | 24 944 | 29 741 | 24 195 | 27 148 |
Autres titres immobilisés et prêts d’actionnaires | 3 839 | 4 330 | 3 136 | 3 421 |
Total actifs dédiés – immobilisations financières | 31 488 | 37 414 | 30 036 | 33 357 |
VMP | 50 | 50 | 260 | 262 |
Total actifs dédiés – VMP | 50 | 50 | 260 | 262 |
Total actifs dédiés avant couverture | 31 538 | 37 464 | 30 296 | 33 619 |
Instruments de couverture et autres éléments | 16 | (10) | 48 | 229 |
TOTAL ACTIFS DÉDIÉS APRÈS COUVERTURE (2) | 31 554 | 37 454 | 30 344 | 33 848 |
(1) Participation d’EDF de 50,1 % dans CTE, société détenant 100 % des titres RTE. La valeur de réalisation de CTE présentée dans ce tableau est déterminée par un évaluateur indépendant, comme les autres actifs d’EDF Invest.
(2) La limitation de la valeur de certains investissements conformément à l’article 16 du décret n° 2007-243 relatif au calcul de la valeur de réalisation réglementaire des actifs dédiés, n’a pas d’effet au 31 décembre 2021 ainsi qu’au 31 décembre 2020.
La valeur nette comptable et la juste valeur comprennent les intérêts courus non échus.
Au 31 décembre 2021, le taux de couverture réglementaire des provisions par des actifs dédiés est de 109,3 %. Le plafonnement réglementaire éventuel de la valeur de réalisation de certains investissements prévu par le Code de l’environnement n'a pas d’effet au 31 décembre 2021.
Au 31 décembre 2020, le taux de couverture réglementaire des provisions par des actifs dédiés était de 103,6 %, également en l’absence de plafonnement réglementaire de la valeur de réalisation.
Les obligations nucléaires de long terme visées par la réglementation relative aux actifs dédiés, pour leur part liée à la production nucléaire, figurent dans les comptes d'EDF pour les montants suivants :
(en millions d’euros) | 31/12/2021 | 31/12/2020 |
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Provisions pour gestion du combustible usé – part non liée au cycle d’exploitation au sens de la réglementation |
Provisions pour gestion du combustible usé – part non liée au cycle d’exploitation au sens de la réglementation 31/12/2021 1 726 |
Provisions pour gestion du combustible usé – part non liée au cycle d’exploitation au sens de la réglementation 31/12/20201 297 |
Provisions pour gestion à long terme des déchets radioactifs |
Provisions pour gestion à long terme des déchets radioactifs 31/12/2021 14 233 |
Provisions pour gestion à long terme des déchets radioactifs 31/12/202013 300 |
Provisions pour déconstruction des centrales nucléaires |
Provisions pour déconstruction des centrales nucléaires 31/12/2021 17 730 |
Provisions pour déconstruction des centrales nucléaires 31/12/202017 489 |
Provisions derniers cœurs – part relative aux coûts futurs de gestion à long terme des déchets radioactifs |
Provisions derniers cœurs – part relative aux coûts futurs de gestion à long terme des déchets radioactifs 31/12/2021 587 |
Provisions derniers cœurs – part relative aux coûts futurs de gestion à long terme des déchets radioactifs 31/12/2020590 |
COÛT ACTUALISÉ DES OBLIGATIONS NUCLÉAIRES DE LONG TERME |
COÛT ACTUALISÉ DES OBLIGATIONS NUCLÉAIRES DE LONG TERME 31/12/2021 34 276 |
COÛT ACTUALISÉ DES OBLIGATIONS NUCLÉAIRES DE LONG TERME31/12/202032 676 |
Le taux de couverture des provisions étant supérieur à 100 % au 31 décembre 2020 (103,6 %), il n’y a pas d’obligation de dotation aux actifs dédiés en 2021 et aucune dotation n’a été réalisée en 2021 (pour rappel, les dotations se sont élevées à 797 millions d’euros en 2020 conformément à l'obligation réglementaire de dotation en 2020 incombant à EDF). Au 31 décembre 2021, le taux de couverture des provisions est de 109,3 %.
L’année 2021 aura à nouveau été une année extrêmement favorable sur les marchés actions. En effet, la dynamique économique est restée très soutenue malgré les inquiétudes causées par l’apparition de plusieurs variants du virus de la Covid-19, compte tenu de la mise en place de campagnes de vaccination dans les pays développés ayant permis de limiter les effets de la crise sanitaire sur l'activité économique, ce qui a contribué à la performance des marchés actions.
Sur l’année, les indices actions ont fortement progressé sous l’effet de la très bonne performance du marché américain suivie par celle de l’Europe, les autres zones étant moins dynamiques. De manière moins habituelle, ce sont les méga-capitalisations qui ont progressé le plus dans toutes les zones à l’exception des pays émergents.
En lien avec la reprise économique, les marchés obligataires ont souffert de la remontée des taux. À titre d’exemple, les taux allemands à 10 ans ont progressé de + 0,4 % pour s’établir à - 0,2 % et les taux américains de + 0,6 % à + 1,5 %. Cette hausse est cependant modérée compte tenu de la hausse de l’inflation. Les Banques centrales ont néanmoins réussi à rassurer les marchés en insistant sur le caractère transitoire de ce phénomène et donc leur capacité à ne retirer que graduellement leurs politiques de soutien monétaire.
EDF Invest a poursuivi le déploiement de son portefeuille d’actifs non cotés, dans le domaine des compteurs électriques intelligents via un investissement complémentaire dans Energy Assets Group (C72) au Royaume-Uni (à pourcentage de participation inchangé), dans le secteur des télécoms en France avec une prise de participation minoritaire en consortium dans C71 (Orange Concessions – réseaux de fibre optique), dans des actifs immobiliers en France et en Allemagne (92 France,C79, C82, C84) via des participations minoritaires et dans des parts de fonds d'investissement diversifiés non cotés.
Au 31 décembre 2021, les actifs dédiés ont enregistré une performance globale de 1 834 millions d’euros dont 764 millions d’euros dans le résultat financier et 1 070 millions d’euros dans le résultat exceptionnel. Elle s’explique principalement par des dividendes et des produits d’intérêts perçus (856 millions d’euros), des dotations aux provisions sur obligations et OPCVM liées notamment à une évolution défavorable des marchés obligataires ((85) millions d’euros), ainsi que des plus-values de cessions de TIAP (1 070 millions d’euros).