Les flux non monétaires incluent les effets de variation de périmètre, les effets d'échange et de variation de juste valeur ainsi que les effets de reclassement.
La variation des flux non monétaires sur 2021 s’explique principalement par la variation de juste valeur pour (0,8) milliard d’euros (dont (0,5) milliard d’euros sur les stocks évalués à la juste valeur) et par l’effet change pour (0,3) milliard d’euros (principalement lié à l’appréciation de la livre sterling par rapport à l’euro). Par ailleurs le reclassement de la dette de CSPE d’EDF SA au sein des « Autres créditeurs », réalisé pour un montant de 294 millions d’euros au 31 décembre 2021, est inclus dans les variations des flux non monétaires (voir note 13.3.4).
(en millions d’euros) | Notes | 2021 | 2020 |
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Variation des stocks | Variation des stocks Notes13.2 |
Variation des stocks 2021 (626) |
Variation des stocks 2020 (873) |
Variation des créances clients et comptes rattachés | Variation des créances clients et comptes rattachés Notes13.3 |
Variation des créances clients et comptes rattachés 2021 (7 411) |
Variation des créances clients et comptes rattachés 2020 842 |
Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés | Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés Notes13.4 |
Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés 2021 7 407 |
Variation des dettes fournisseurs et comptes rattachés 2020 (861) |
Variation de la créance de Contribution au Service public de l’électricité (CSPE) | Variation de la créance de Contribution au Service public de l’électricité (CSPE) Notes13.3.4 |
Variation de la créance de Contribution au Service public de l’électricité (CSPE) 2021 2 268 |
Variation de la créance de Contribution au Service public de l’électricité (CSPE) 2020 (328) |
Variation des autres débiteurs et autres créditeurs* | Variation des autres débiteurs et autres créditeurs* Notes13.3.4 et 13.5 |
Variation des autres débiteurs et autres créditeurs* 2021 (3 164) |
Variation des autres débiteurs et autres créditeurs* 2020 (459) |
VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT | VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENTNotes
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VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 2021 (1 526) |
VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 2020 (1 679) |
*La variation des autres débiteurs et créditeurs comprend les variations monétaires des droits d’émission CO2 et Certificats verts, présentés au bilan dans les immobilisations incorporelles, et des instruments dérivés liés à l’exploitation.
Les variations monétaires du besoin en fonds de roulement (BFR) se dégradent de (1,5) milliard d’euros en 2021, principalement du fait des conséquences de la hausse des prix de marché sur le BFR de l’activité de trading pour (1,9) milliard d’euros (hausse des appels de marge nets et des stocks) et sur le BFR d’exploitation des autres filiales du Groupe (évolution de la position nette créances clients/dettes fournisseurs pour (1,8) milliard d’euros). Inversement la diminution des obligations d’achats se traduit par une amélioration du BFR de 2,3 milliards d’euros liée à la créance de CSPE (voir note 13.3.4).
Ces trois éléments expliquent également l’essentiel de la différence de variation du besoin en fonds de roulement observée entre l’année 2020 et 2021.
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût historique et de leur valeur nette de réalisation, à l’exception des stocks détenus dans le cadre des activités de trading, qui sont évalués à leur valeur de marché. Les consommations de stocks sont généralement valorisées en utilisant la méthode du coût unitaire moyen pondéré.
Le coût d’entrée des stocks comprend tous les coûts directs de matières, les coûts de main-d’œuvre ainsi que l’affectation des coûts indirects de production.
Sont enregistrés dans les comptes de stocks :
Les matières et combustible nucléaires ainsi que les en-cours de production sont évalués en fonction des coûts directs de fabrication incluant les matières, la main-d’œuvre ainsi que les prestations sous-traitées (fluoration, enrichissement, fabrication…).
Selon les obligations réglementaires propres à chaque pays, les stocks de combustible (neufs ou partiellement consommés) peuvent également comprendre les charges pour gestion du combustible usé et pour gestion à long terme des déchets radioactifs, trouvant leur contrepartie dans les passifs concernés (provisions ou dettes) ou les contributions libératoires versées au moment du chargement.
Ainsi pour la France, le coût des stocks pour le combustible engagé en réacteur et non encore irradié comprend les charges pour gestion du combustible usé et pour gestion à long terme des déchets radioactifs, qui trouvent leur contrepartie dans les provisions concernées, du fait de la prise en compte de la notion de « Combustible engagé » définie par l’arrêté du 21 mars 2007.
Conformément à IAS 23, les charges financières engendrées par le financement des stocks de combustible nucléaire sont enregistrées en charges de période dans la mesure où ces stocks sont produits de façon répétitive et en grande quantité.
Les consommations de combustible nucléaire sont déterminées par composante (uranium naturel, fluoration, enrichissement, fabrication d'assemblages) au prorata de la production prévue lors du chargement en réacteur. Ces quantités sont valorisées au coût moyen pondéré du stock. L’épuisement prévisionnel des quantités donne lieu périodiquement à correction du stock sur la base de mesures neutroniques et d’inventaires.
Sont enregistrés dans les autres comptes de stocks :
Hors activités de trading, les autres stocks d’exploitation sont généralement évalués selon la méthode du coût moyen pondéré en incluant les coûts d'achat directs et indirects.
Les dépréciations constatées pour les pièces de rechange dépendent principalement du taux de rotation de ces pièces.