Document d'Enregistrement Universel 2021

6. États financiers

8.3 Autres produits et charges financiers

Les différentes composantes constituant les autres produits et charges financiers sont les suivantes :

(en millions d’euros) 2021 2020
(en millions d’euros)

Produits sur trésorerie et équivalents de trésorerie

2021

38

2020

35

(en millions d’euros)

Produits/(charges) sur autres actifs financiers (dont prêts et créances)

2021

312

2020

181

(en millions d’euros)

Produits/(charges) sur titres de dettes et de capitaux propres

2021

673

2020

691

(en millions d’euros)

Variations des instruments financiers évalués à la juste valeur par compte de résultat

2021

2 683

2020

1 253

(en millions d’euros)

Autres charges financières

2021

(217)

2020

(102)

(en millions d’euros)

Résultat de change sur éléments financiers hors dettes

2021

120

2020

(254)

(en millions d’euros)

Produits sur les actifs de couverture

2021

319

2020

378

(en millions d’euros)

Intérêts d’emprunts capitalisés

2021

561

2020

579

(en millions d’euros)AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS

2021

4 489

2020

2 761

Les « Produits/(charges) sur titres de dettes et de capitaux propres » incluent principalement sur l’année 2021 :

  • des dividendes et des produits d’intérêts sur titres de dettes pour un montant de 605 millions d’euros (518 millions d’euros en 2020) ;
  • des plus ou moins-values nettes de cessions réalisées sur les titres de dettes en juste valeur par OCI recyclable pour un montant de 68 millions d’euros (dont 41 millions d’euros sur les actifs dédiés) contre 173 millions en 2020 (dont 162 millions d’euros en 2020 sur les actifs dédiés). 

Les autres produits et charges financiers incluent sur l’année 2021, des variations de juste valeur liées aux instruments financiers pour 2 683 millions d’euros. Dans un contexte de marchés haussiers, cette évolution globalement favorable sur l'année s'explique par la variation de juste valeur des actifs dédiés à hauteur de 2 739 millions d’euros.

En 2020, les variations des instruments financiers en juste valeur par compte de résultat de 1 253 millions d’euros incluant 1 218 millions d’euros au titre des actifs dédiés.

Note 9 Impôts sur les résultats

Principes et méthodes comptables

Les impôts sur les résultats comprennent la charge (le produit) d’impôt courant et la charge (le produit) d’impôt différé, calculés conformément aux législations fiscales en vigueur dans les pays où les résultats sont taxables.

Conformément à IAS 12, les impôts courants et différés sont généralement comptabilisés en résultat ou en capitaux propres de façon symétrique à l'opération sous-jacente.

En application d’IAS 32, l’impôt relatif aux distributions faites aux porteurs d'instruments de capitaux propres (notamment les dividendes et la rémunération versée aux détenteurs de titres subordonnés à durée indéterminée) doit être comptabilisé conformément à IAS 12. Le Groupe considère que ces distributions sont prélevées sur les résultats antérieurs cumulés. De ce fait, les effets d’impôts associés sont enregistrés en résultat de la période.

En application de l’interprétation IFRIC 23, un actif ou un passif d’impôt est comptabilisé en présence d’un traitement fiscal incertain. Si le Groupe estime probable que l’administration fiscale n’acceptera pas ce traitement, il comptabilise un passif d’impôt ou, s’il estime probable que l’administration lui remboursera un impôt déjà acquitté, il comptabilise un actif d’impôt. L’actif et le passif d’impôt relatifs à ces incertitudes sont évalués, au cas par cas, au montant le plus probable ou à la moyenne pondérée des différents scenarii envisagés. Les actifs et passifs d’impôts liés à un traitement fiscal incertain sont présentés au sein des rubriques d’impôts différés.

La charge (le produit) d’impôt courant est le montant estimé de l’impôt dû au titre du résultat imposable de la période, déterminé en utilisant les taux d'impôt adoptés à la date de clôture.

L’impôt différé résulte des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales. Cependant, aucun impôt différé n'est constaté pour les différences temporelles générées par :

  • un goodwill non déductible fiscalement ;
  • la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction, qui n’est pas un regroupement d’entreprises et qui n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de transaction ;
  • des participations dans des filiales et entreprises associées, des investissements dans des succursales et des intérêts dans des partenariats dès lors que le Groupe contrôle la date à laquelle les différences temporelles s'inversent et qu’il est probable que ces différences ne s’inverseront pas dans un avenir prévisible.

Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt attendus sur l'exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif éteint et qui ont été adoptés à la date de clôture. En cas de changement de taux d’impôt, les impositions différées font l’objet d’un ajustement au nouveau taux en vigueur et l'ajustement est imputé au compte de résultat sauf s’il se rapporte à un sous-jacent dont les variations sont des éléments imputés en capitaux propres, notamment au titre de la comptabilisation des écarts actuariels et de juste valeur des instruments de couverture et des titres de dettes ou de capitaux propres.

Les impôts différés sont revus à chaque clôture pour tenir compte notamment des changements de législation fiscale et des perspectives de recouvrement des différences temporelles déductibles. Un actif d’impôt différé n’est comptabilisé que dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels cet actif pourra être imputé dans un horizon prévisible ou, au-delà, d’impôts différés passifs de même maturité.

Les actifs et passifs d’impôt différé sont présentés sur la base d’une position nette déterminée à l’échelle d’une entité fiscale ou d’un groupe fiscal.