Les différentes composantes constituant le chiffre d’affaires sont les suivantes :
(en millions d’euros) | 2021 | 2020 |
---|---|---|
Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie | Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie 2021 77 432 |
Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie 2020 62 918 |
dont ventes d’énergie (1) | dont ventes d’énergie (1)2021 56 866 |
dont ventes d’énergie (1)2020 43 767 |
dont services liés à l’énergie (incluant les prestations d’acheminement (2)) | dont services liés à l’énergie (incluant les prestations d’acheminement (2)) 2021 20 566 |
dont services liés à l’énergie (incluant les prestations d’acheminement (2)) 2020 19 151 |
Autres ventes de biens et de services | Autres ventes de biens et de services 2021 5 511 |
Autres ventes de biens et de services 2020 5 201 |
Trading | Trading 2021 1 518 |
Trading 2020 912 |
CHIFFRE D’AFFAIRES | CHIFFRE D’AFFAIRES 2021 84 461 |
CHIFFRE D’AFFAIRES 2020 69 031 |
(1) En 2021, les ventes d’énergie incluent 1 623 millions d’euros de chiffre d’affaires liés aux opérations d’optimisation sur les marchés de gros de l’électricité et du gazcontre 1 112 millions d’euros en 2020. Ces opérations sont réalisées par certaines entités du Groupe, dans le but d’équilibrer l’offre et la demande, dans le respect de la politique de gestion des risques du Groupe. En 2021, les principaux secteurs opérationnels vendeurs nets en euros sur les marchés sont la France – Activités de production et de commercialisation (gaz) et l’Italie (électricité). En 2020, il s’agissait de la France – Activités de production et de commercialisation (gaz), l’Italie (électricité) et le Royaume-Uni (électricité).
(2) Les prestations d’acheminement au sein de cette rubrique sont relatives aux gestionnaires de réseau de distribution Enedis, Électricité de Strasbourg et EDF SA pour les zones non interconnectées. En revanche, celles relatives à EDF Energy et Edison apparaissent au sein de la rubrique ventes d’énergie car ces entités sont qualifiées de principal au regard d’IFRS 15 tant sur la fourniture que sur l’acheminement. Pour ces deux entités, les prestations d’acheminement sont sans impact sur le résultat car elles sont incluses dans le poste « Charges de transport et d’acheminement » en note 5.2.
Retraité des effets de change et périmètre, le chiffre d’affaires de l’exercice 2021 est en hausse de 21,6% soit + 14,9 milliards d’euros. Cette évolution du chiffre d'affaires concerne quasiment tous les segments, en lien avec l’augmentation du prix des énergies et la reprise de l’activité après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, et en particulier les secteurs France – Activités de production et commercialisation (+16,3% soit + 4,4 milliards d’euros), France – Activités Régulées (+8,1 % soit + 1,3 milliard d’euros), Italie (+ 88,3 % soit + 5,2 milliards d'euros), Autres métiers (+90,6% soit +1,7 milliard d’euros), Dalkia (+ 21,3% soit +0,8 milliard d’euros) et le Royaume-Uni (+ 8,3% soit +0,8 milliard d’euros). Pour rappel, le chiffre d’affaires de l’année 2020 avait été affecté par la crise sanitaire pour un montant estimé à (2 306) millions d’euros. Les principaux secteurs opérationnels concernés étaient la France – Activités de production et de commercialisation pour (1 083) millions d’euros, la France – Activités Régulées pour (278) millions d’euros, le Royaume-Uni pour (451) millions d’euros, l’Italie pour (90) millions d’euros et Dalkia pour (193) millions d’euros.
Le chiffre d’affaires du secteur France – Activités de production est en hausse organique de + 4,4 milliards d’euros. Cette progression s’explique principalement par des effets prix de marché de l’énergie favorables sur les reventes d'obligations d'achat. Le chiffre d’affaires est également marqué par les deux effets contraires suivants : une production nucléaire en hausse de 25,3 TWh après une année 2020 fortement marquée par la crise sanitaire (effet évalué à 33 TWh en 2020 en lien avec la modulation et l’adaptation du programme d’arrêt), une production hydroélectrique en diminution de 2,6 TWh, malgré les effets favorables de l'augmentation de la production, des effets prix énergie très défavorables en lien avec les achats-ventes marchés, des achats ayant dû être réalisés à prix très élevés notamment au quatrième trimestre dans le contexte d’arrêts de certaines centrales.
Le chiffre d’affaires du segment est également soutenu par la bonne activité des filiales de services.
La hausse du chiffre d’affaires sur la France – Activités régulées (+1,3 milliard d'euros) est principalement liée aux évolutions du TURPE distribution, dans un contexte d’augmentation des quantités acheminées (climat plus froid en 2021 qu'en 2020), ainsi qu’à la hausse des prestations de raccordements (incluant l'effet défavorable de la crise sanitaire, tout particulièrement au premier semestre 2020). La hausse du chiffre d’affaires de l’Italie pour +5,2 milliards d’euros s'explique principalement par des effets prix favorables sur le gaz constatés sur l’ensemble des marchés, et dans une moindre mesure par un effet volume. La hausse des prix de l'électricité participe également à la progression du chiffre d’affaires sur l'exercice 2021.
La croissance organique du chiffre d’affaires des Autres métiers de + 1,7 milliard provient essentiellement du chiffre d’affaires des activités gazières (+ 1,0 milliard d'euros) du fait de la hausse des prix de marché de gros du gaz, et du chiffre d'affaires d’EDF Trading (+ 0,6 milliard d’euros), du fait de la performance des activités de trading réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés de commodités en Europe et aux États-Unis (notamment lors de l’épisode de grand froid au Texas de début d’année).
Le chiffre d’affaires de Dalkia est en hausse organique de +0,8 milliard d’euros, ce qui s’explique notamment par la progression du volume d’activités (incluant l'effet défavorable de la crise sanitaire en 2020, tout particulièrement au premier semestre d’année 2020) conjuguée à une forte hausse du prix du gaz et à un effet volume favorable en 2021 (effet climat).
Les différentes composantes constituant les achats de combustible et d’énergie sont les suivantes :
(en millions d’euros) | 2021 | 2020 |
---|---|---|
Achats consommés de combustible – production d’énergie* | Achats consommés de combustible – production d’énergie* 2021 (14 973) |
Achats consommés de combustible – production d’énergie* 2020 (10 162) |
Achats d’énergie* | Achats d’énergie* 2021 (21 417) |
Achats d’énergie* 2020 (14 645) |
Charges de transport et d’acheminement | Charges de transport et d’acheminement 2021 (8 088) |
Charges de transport et d’acheminement 2020 (7 916) |
Résultat lié à la comptabilité de couverture | Résultat lié à la comptabilité de couverture 2021 (10) |
Résultat lié à la comptabilité de couverture 2020 (22) |
(Dotations)/reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie | (Dotations)/reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie 2021 189 |
(Dotations)/reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie 2020 320 |
ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE | ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE 2021 (44 299) |
ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE 2020 (32 425) |
*En 2021, les achats consommés de combustible et d’énergie incluent respectivement 864 et 4 167 millions d’euros liés aux opérations d’optimisation sur les marchés de gros de l’électricité et du gaz contre respectivement 514 et 1 674 millions d’euros en 2020. En 2021, les principaux secteurs opérationnels acheteurs nets en euros sur les marchés sont France – Activités de production et de commercialisation (électricité), le Royaume-Uni (gaz et électricité), Autre international (Luminus – gaz et électricité) et Dalkia (gaz). En 2020, il s’agissait des mêmes secteurs.