EDF souligne l’importance des incertitudes qui pèsent notamment sur le niveau de la production nucléaire en France, sur l’évolution des prix et la liquidité des marchés de l’énergie, en particulier pour les exercices 2022 et 2023. D’autres risques mentionnés au chapitre 2 sont susceptibles de peser sur sa capacité à atteindre ses objectifs.
À ce jour, les ambitions sont confirmées pour 2023. Toutefois, dans la situation actuelle, les impacts des effets du conflit ukrainien et les tensions géopolitiques associées sur les risques de toute nature sont difficilement quantifiables.
Par ailleurs, le Président de la République a confirmé, dans son discours du 10 février 2022 à Belfort, le rôle croissant de l’électricité bas carbone dans l’ambition de la France de baisser de 55 % les émissions de gaz à effet de serre françaises d'ici 2030 par rapport à 1990 et d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. Le Président de la République a annoncé en conséquence :
L’ampleur et la diversité des risques auxquels le Groupe doit faire face, notamment dans un contexte de marché extrêmement volatil, accompagné de mesures réglementaires ayant un impact significativement négatif sur l’entreprise, marqué par le conflit ukrainien et les tensions géopolitiques associées et par les études et travaux que le Groupe doit réaliser sur le parc nucléaire français en lien avec les phénomènes de corrosion sous contrainte récemment identifiés, pourraient avoir des conséquences de toute nature, y compris l’émergence de nouveaux risques ou l'aggravation des risques existants, susceptibles de rendre nécessaires des actions complémentaires afin d’atteindre les objectifs financiers du Groupe. Le Groupe pourrait même ne pas être en mesure d’atteindre ces objectifs. Dans la situation actuelle, les impacts des effets du conflit ukrainien et les tensions géopolitiques associées sur les risques de toute nature sont difficilement quantifiables.
(1) Il est rappelé que ce projet fait actuellement l’objet d’une subvention de l’Etat dans le cadre du plan France Relance à hauteur de 50 M€.