Équilibre hydrique et soutien d’étiage | Tous les engagements avec les différentes parties prenantes ont été tenus en 2021. Le Sud-Ouest est le seul territoire où la situation a été particulièrement tendue, avec un risque finalement évité de réquisition des réservoirs hydroélectriques pour l’eau potable sur l’Aude. La Mission d’expertise CGEDD-CGAAER a reconnu (lors du Varenne de l’eau) le rôle important d’EDF dans l’équilibre hydrique du bassin Adour-Garonne et conclu à la nécessité de préserver le potentiel de flexibilité hydroélectrique. |
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Cameroun | Le projet hydraulique de Nachtigal s’efforce d’améliorer l’accès à l’eau pour les habitants de la zone du projet. Un appel d’offres a été récemment lancé pour renouveler les puits de forage existants et en construire de nouveaux dans les zones où l’accès à de l’eau propre représente un enjeu pour les populations. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des programmes de soutien aux infrastructures locales, et est établie en concertation avec la population et les autorités en charge du développement communautaire. |
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Chili | L’initiative Good energy to improve the quality of life of the Los Burros Sur cove a remporté le premier prix du concours Good practices for a more sustainable electricity future organisé par Generadoras de Chile. Cette initiative est portée par EDF et Latin American Power en collaboration avec différents acteurs du territoire de la commune de Freirina. Le projet comprend plus de dix actions, dont l’installation de systèmes de production d’énergie solaire, l’approvisionnement en eau potable et le soutien à la diversification productive de la zone avec par exemple des cours de plongée pour les pêcheurs ou la livraison d’équipements appropriés. La communauté a obtenu un fonds pour construire une usine de dessalement (appuyé par l’expertise technique des deux entreprises), ainsi qu’un financement supplémentaire destiné à accroître la production d’eau. |
Sur le thème de la gestion intégrée et partagée de l’eau, se reporter également la section 1.4.1.3.1.4 « Les enjeux de la production hydraulique » et notamment « la gestion de l’accès à l’eau ».
Le Groupe fait de l’utilisation optimale des ressources naturelles consommées par sa chaîne de valeur une composante essentielle de sa responsabilité d’entreprise.
Engagements | Le Groupe s’engage à :
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Les centrales nucléaires génèrent des déchets radioactifs issus de l’exploitation des centrales, du recyclage du combustible usé, ou de la déconstruction des centrales définitivement mises à l’arrêt.
En France, EDF est responsable du devenir et du traitement de ses combustibles usés et des déchets qu'il produit sans transfert possible ni limitation dans le temps en sa qualité de producteur desdits déchets. Orano est chargé du traitement des combustibles usés et l’ANDRA est chargée des opérations de stockage des déchets radioactifs ultimes, conformément aux dispositions de l’article L 542-12 du Code de l'environnement. Afin de répondre à l'enjeu significatif des déchets radioactifs, le Groupe a développé une stratégie de maîtrise et de développement de filières de gestion des déchets radioactifs, lui permettant dès aujourd'hui d'assurer leur prise en charge, dans des filières industrielles opérationnelles. Les financements associés permettant de répondre aux besoins présents et futurs des chantiers de démantèlements et de l’exploitation des installations nucléaires du Groupe font l'objet de provision dédiées ( voir section 2.2.5 - Risque 5B « Maîtrise du traitement des déchets radioactifs et de la déconstruction des installations nucléaires, et sécurisation des engagements associés »).
95 % du volume des déchets radioactifs produits par EDF sont des déchets « à vie courte » (période inférieure ou égale à trente et un ans). Ils proviennent essentiellement des systèmes de filtration, des opérations de maintenance et d'entretien. La majeure partie des déchets radioactifs issus des travaux de déconstruction des centrales sont également des déchets à vie courte.
Les déchets « à vie longue » (période supérieure à trente et un ans) sont générés par le traitement (1) du combustible nucléaire usé, par la mise au rebut de certaines pièces métalliques issues des réacteurs et par les déchets de la déconstruction des parties métalliques proches du coeur ainsi que du graphite des réacteurs nucléaires à l’uranium naturel-graphite-gaz. Ces déchets « à vie longue » représentent environ 5 % du volume des déchets radioactifs produits à terme par EDF.
Pour les déchets HA et MAVL (voir le glossaire), le Groupe s'est engagé aux côtés de l'ANDRA dans la réussite du projet CIGEO, le projet de centre de stockage géologique de maitrise d'ouvrage ANDRA (l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). À cet effet, une convention de coopération a été signée fin 2020 entre EDF et l’ANDRA. Pour le stockage des déchets graphite, le Groupe participe activement en tant que producteur, aux différents groupes de travail engagés dans le cadre du Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR), et notamment dans celui concernant le stockage des déchets graphite (FAVL).
Par ailleurs, l’organisation des filiales Cyclife a été complétée afin d'élargir une gamme de solutions de traitement des déchets, permettant une optimisation des volumes stockés.
Concernant la gestion du combustible usé, la stratégie d’EDF actuellement retenue, en accord avec l’État, en matière de cycle du combustible est de pratiquer le traitement des combustibles usés, le recyclage du plutonium ainsi séparé sous forme de combustible MOX (Mélange d’OXydes de plutonium et d’uranium) et le recyclage de l’uranium de retraitement. Les quantités traitées par Orano Recyclage à la demande d’EDF, soit environ 1 100 tonnes par an, sont déterminées en fonction de la quantité de plutonium recyclable dans les réacteurs autorisés à charger du combustible MOX.
(1) Concernant le gaspillage alimentaire, EDF ne considère pas cette information comme une information significative. Au regard de son analyse de matérialité, EDF n’estime pas matérielles les informations liées aux modifications de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce, s’agissant de la précarité alimentaire, du bien-être animal et de l’alimentation responsable, équitable et durable.
(2) Voir la section 1.4.1.1.2.3 « Les enjeux du nucléaire » – « Le cycle du combustible nucléaire ».