Réévaluation des productibles | Les réservoirs situés en amont de bassins en situation de stress hydrique sont régulièrement sollicités pour des opérations de soutien d'étiage. EDF Hydro réévalue tous les 5 ans le productible de ses sites en prenant en compte l’évolution de l’hydrologie et des températures du fait du changement climatique. |
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Critère | L’évolution du stress hydrique fait partie des critères utilisés pour l’évaluation de tout nouveau projet présenté en Comité d’investissement (CECEG). |
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Évolution des prélèvements d’eau | Les prélèvements d’eau du Groupe sont en hausse de 3 % par rapport à 2020, mais restent inférieurs de 5 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. |
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Eau de refroidissement | 69 % de l’eau prélevée à des fins de refroidissement pour le Groupe est issue du milieu marin ou estuarien, sans contrainte de disponibilité de ressource. Cette part s’élève à près de 63 % en France, à plus de 99 % au Royaume-Uni et à près de 85 % en Italie. |
Eau souterraine | La quantité d’eau douce prélevée dans les nappes phréatiques est marginale, environ 2 hm3 soit 0,01 % de l’eau douce prélevée en surface. L’eau municipale n’est pas utilisée pour les systèmes de refroidissement, mais seulement pour certaines eaux de process pour une part inférieure à 0,1 %. |
99 % de l’eau prélevée est restituée | À l’échelle du Groupe, environ 43 milliards de mètres cubes d’eau sont prélevés pour le refroidissement des moyens de production thermique, dont 99 % sont restitués dans le milieu naturel et réutilisables presque instantanément, ce qui fait d’EDF un important préleveur mais un faible consommateur d’eau. |
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L’intensité eau est la consommation spécifique d’eau évaporée par kilowattheure d'électricité produit. L’objectif de cet indicateur est de ne pas dépasser la cible de 0,95 l/kWh en moyenne sur les cinq dernières années. L’ambition consiste à progressivement diminuer la consommation d’eau spécifique à l’horizon 2030 (en référence à 0,96 l/kWh, indicateur de 2015). Ce seuil pourra permettre de relativiser une année climatique exceptionnelle. Compte tenu de l'évolution prévue des moyens de production et des actions visant à optimiser l'utilisation de l’eau, les prélèvements et consommations d’eau douce à l’échelle du Groupe devraient baisser dans les années à venir. L’intensité eau sur la seule année 2021 est en baisse par rapport à 2020 (0,86 l/kWh). En effet, le volume d’eau évaporée (1) en valeur absolue (427 hm3) est en baisse de 2 % en dépit de l’augmentation de la production thermique et des prélèvements d’eau associés. L’essentiel de ce volume se situe en France (96 %).
Ce graphique nous montre l'intensité Eau (en l/kWh) √
2019 : 0,87
2020 : 0,87
2021 : 0,86
Objectif : < 0,95*
* En moyenne sur les 5 dernières années
√ Valeur 2021 faisant l'objet d'une vérification en assurance raisonnable par Deloitte & Associés.
(1) Dont 99,5 % d'eau douce.