Document d'Enregistrement Universel 2021

3. Performance extra-financière

Production hydraulique
Réévaluation des productibles Les réservoirs situés en amont de bassins en situation de stress hydrique sont régulièrement sollicités pour des opérations de soutien d'étiage. EDF Hydro réévalue tous les 5 ans le productible de ses sites en prenant en compte l’évolution de l’hydrologie et des températures du fait du changement climatique.
Critère d’investissement
Critère L’évolution du stress hydrique fait partie des critères utilisés pour l’évaluation de tout nouveau projet présenté en Comité d’investissement (CECEG).
Prélèvements effectués
Évolution des prélèvements d’eau Les prélèvements d’eau du Groupe sont en hausse de 3 % par rapport à 2020, mais restent inférieurs de 5 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Eau de refroidissement 69 % de l’eau prélevée à des fins de refroidissement pour le Groupe est issue du milieu marin ou estuarien, sans contrainte de disponibilité de ressource. Cette part s’élève à près de 63 % en France, à plus de 99 % au Royaume-Uni et à près de 85 % en Italie.
Eau souterraine La quantité d’eau douce prélevée dans les nappes phréatiques est marginale, environ 2 hm3 soit 0,01 % de l’eau douce prélevée en surface. L’eau municipale n’est pas utilisée pour les systèmes de refroidissement, mais seulement pour certaines eaux de process pour une part inférieure à 0,1 %.
Restitutions au milieu naturel
99 % de l’eau prélevée est restituée À l’échelle du Groupe, environ 43 milliards de mètres cubes d’eau sont prélevés pour le refroidissement des moyens de production thermique, dont 99 % sont restitués dans le milieu naturel et réutilisables presque instantanément, ce qui fait d’EDF un important préleveur mais un faible consommateur d’eau.
L’indicateur clé de performance du Groupe

L’intensité eau est la consommation spécifique d’eau évaporée par kilowattheure d'électricité produit. L’objectif de cet indicateur est de ne pas dépasser la cible de 0,95 l/kWh en moyenne sur les cinq dernières années. L’ambition consiste à progressivement diminuer la consommation d’eau spécifique à l’horizon 2030 (en référence à 0,96 l/kWh, indicateur de 2015). Ce seuil pourra permettre de relativiser une année climatique exceptionnelle. Compte tenu de l'évolution prévue des moyens de production et des actions visant à optimiser l'utilisation de l’eau, les prélèvements et consommations d’eau douce à l’échelle du Groupe devraient baisser dans les années à venir. L’intensité eau sur la seule année 2021 est en baisse par rapport à 2020 (0,86 l/kWh). En effet, le volume d’eau évaporée (1) en valeur absolue (427 hm3) est en baisse de 2 % en dépit de l’augmentation de la production thermique et des prélèvements d’eau associés. L’essentiel de ce volume se situe en France (96 %).

Intensité Eau (en l/kWh) √
2019 : 0,87, 2020 : 0,87, 2021 : 0,86, Objectif : <0,95*

Ce graphique nous montre l'intensité Eau (en l/kWh) √

2019 : 0,87
2020 : 0,87
2021 : 0,86
Objectif : < 0,95*

* En moyenne sur les 5 dernières années

√ Valeur 2021 faisant l'objet d'une vérification en assurance raisonnable par Deloitte & Associés.

(1) Dont 99,5 % d'eau douce.