De nombreux partenariats ont été développés depuis 2018 afin de proposer des solutions de mobilité électrique adaptées, mobilisant l’ensemble des acteurs de l’écosystème (constructeurs, équipementiers, leasers, loueurs, fabricants de bornes). Ci-après les nouveaux partenariats conclus en 2021 :
Volkswagen, Toyota, Vinfast |
Le groupe EDF a conclu des accords de coopération avec les groupes constructeurs Volkwagen, Toyota et Vinfast pour accompagner leurs clients dans la motorisation électrique. Ces partenariats permettent notamment de promouvoir auprès des acquéreurs de véhicules des offres attractives de fourniture d’électricité d’EDF adaptées aux attentes des particuliers (Vert électrique Auto, Vert Électrique Régional) comme des entreprises (Contrat flexible), et les solutions de recharge du Groupe. |
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BMW Group | En Belgique, Luminus a noué un partenariat stratégique avec BMW Group Belux afin de développer sur trois ans, des offres pour les concessionnaires, les entreprises et les particuliers en termes d’infrastructures de recharge et de suivi de la consommation d’une flotte. |
Le groupe EDF a été le premier groupe français à signer l’engagement « EV 100 » visant un parc de véhicules légers 100 % électriques à l’horizon 2030. Ce projet intègre à la fois près de 45 000 véhicules et les infrastructures de recharge de près de 2 000 sites à travers le monde dont environ la moitié sont déjà équipés à fin 2021.
Au Royaume-Uni, EDF applique l’engagement « EV100 » d’EDF en introduisant un catalogue de véhicules à très faibles émissions et à un taux d’électrification de sa flotte de 10,7 %. Le taux d’électrification de la flotte automobile de Luminus est de 40 % à fin 2021.
Engagement EV 100 | Objectif 2030 | 2020 | 2021 |
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Part des véhicules électriques au sein de parc de véhicules légers du groupe EDF | Part des véhicules électriques au sein de parc de véhicules légers du groupe EDF Objectif 2030100 % |
Part des véhicules électriques au sein de parc de véhicules légers du groupe EDF 2020 12,2 % |
Part des véhicules électriques au sein de parc de véhicules légers du groupe EDF 2021 17,3 % |
L’utilisation d’hydrogène renouvelable et d’hydrogène électrolytique bas carbone représentent des solutions intéressantes en vue de décarboner les secteurs pour lesquels l'électrification directe n’est pas possible. C’est le cas des industries du raffinage, de la chimie ou encore du transport lourd.
Hynamics | EDF a décidé en 2019 de créer Hynamics, une nouvelle filiale détenue à 100 %, afin de devenir leader de la production d’hydrogène bas carbone à partir d’électrolyse de l’eau. Hynamics vise un objectif de décarbonation de l’économie en ciblant les segments de l’industrie et du transport très émetteurs de CO2 et dont la décarbonation via l’électricité est plus difficile (raffinerie, chimie, cimenterie, bus, trains, navettes maritimes et fluviales, aéronautique). Fort de son modèle investisseur et exploitant/mainteneur, elle offre des solutions clé en main sur le territoire français et plus généralement en Europe. |
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En partenariat avec le groupe cimentier Vicat, le projet Hynovi vise à créer la première filière de production de méthanol décarboné en France à partir de CO2 capté et combiné avec de l’hydrogène produit par plus de 330 MW d’électrolyse de l'eau. Situé en Isère sur le site de Montalieu, le projet a été pré notifié par l'État français à la Commission européenne dans le cadre de l’appel à projets PIIEC H2 (Projets importants d’intérêt européen commun). Avec une production de 200 k tonnes de méthanol de synthèse par an, soit un quart de la consommation nationale, le projet avec une mise en service prévue en 2026 permettra d’éviter près de 500 k tonnes de CO2 par an.
Hynamics a été lauréate des appels à projet ADEME mobilité pour l'alimentation des bus de l’Agglomération de l’Auxerrois et du Grand Belfort. Hynamics et Transdev ont inauguré en conséquence le plus grand site de production et de distribution d’hydrogène renouvelable en France à Auxerre. D’une capacité de1 MW, la station baptisée Aux HYGen peut produire jusqu’à 400 kg d'hydrogène vert par jour grâce à l’électrolyse de l’eau. Cette première réalisation permettra d'éviter l’émission de 2 200 tonnes de CO2 chaque année. Elle alimente cinq bus à hydrogène (soit 20 % de la flotte) exploités par Transdev Auxerrois sur le réseau de transport urbain. À horizon 2025, l’ambition est d’étendre les capacités de production de ces installations de 1 à 3 MW pour accompagner le déploiement de tous les usages de l’hydrogène, en particulier les trains à hydrogène Alstom commandés par la région Bourgogne Franche Comté.
À Belfort, la communauté d’agglomération a signé avec Hynamics un premier contrat de vente d’hydrogène via une station de production et de distribution d'hydrogène qui permettra d’alimenter 7 bus dès 2023. Une commande de 20 bus supplémentaires est déjà prévue par l’opérateur de transport en commun afin de porter à 27 le total de bus zéro émission en circulation (soit 50 % de la flotte). Cette station permettra également d’alimenter en hydrogène décarboné les industriels locaux.
En août 2020, la JV Westküste 100, dans laquelle Hynamics détient 24 % des parts, a été lauréate d’une aide de 15 millions d’euros pour l’installation d'un électrolyseur de 30 MW, l’un des plus importants d’Europe, sur le site de la raffinerie de Heide dans le Schleswig Holstein dans le cadre du programme allemand Reallabor. L’extension du projet baptisé Hyscale100 prévoyant le déploiement de près de 2 GW d’électrolyse d’ici 2030 pour répondre aux besoins en hydrogène de la raffinerie, mais également produire des carburants de synthèse, a été prénotifiée par l’État allemand à la Commission européenne dans le cadre de l'appel à projets PIIEC H2 (Projets importants d’intérêt européen commun).
En 2020, avec le soutien d’Hynamics, Luminus s’est positionné sur plusieurs projets visant à développer, financer, construire et exploiter des sites de production d'hydrogène en Belgique. Dès novembre 2019, Luminus avait signé un accord avec Terranova dans le cadre du projet Green Octopus de la Commission Européenne. L’objectif est de faire du port de Gand l’un des fournisseurs d'hydrogène vert en Belgique, afin de décarboner les usages industriels, la mobilité lourde et la logistique. Ce projet prévoit de connecter les éoliennes de Luminus et le parc solaire de Terranova à un électrolyseur qui doit produire de l’hydrogène vert à partir de 2022-2023. Des études détaillées sont en cours concernant un électrolyseur de 1 MW, à construire sur le site de Terranova. La deuxième phase du projet pourra atteindre 5 MW. Deux autres partenariats ont été signés à Mouscron et en Wallonie Picarde.
(1) L’hydrogène est à ce jour fabriqué à 95% à partir d’énergies fossiles, ce qui génère du CO2, d’où son appellation hydrogène « gris ». L’hydrogène (H2) peut être créé soit à partir de méthane par vaporeformage, soit en scindant une molécule d’eau (H2O) par électrolyse, c’est-à-dire avec un courant électrique. L’hydrogène est considéré comme « vert » lorsque l’électrolyse est générée par de l’électricité renouvelable, soit bas carbone, lorsqu’il est produit à partir d’électricité nucléaire. Par conséquent, l’H2 « vert » ou bas carbone présente une solution intéressante afin de décarboner les secteurs où l’électrification directe n’est pas possible. C’est le cas des industries du raffinage, de la chimie ou encore du transport lourd.