Les actifs de couverture, constitués dans le cadre d’une gestion actif/passif, s’élèvent à 13 203 millions d’euros au 31 décembre 2020 (12 314 millions d’euros au 31 décembre 2019) et sont affectés à la couverture des indemnités de fin de carrière et aux droits spécifiques du régime spécial de retraite.
La valeur des actifs de couverture s’est appréciée au cours de l’exercice, principalement en raison de l’évolution favorable des marchés financiers sur le marché obligataire.
Les placements se décomposent au sein des contrats de la manière suivante :
(en millions d’euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
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TOTAL ACTIFS DE COUVERTURE | TOTAL ACTIFS DE COUVERTURE31/12/202013 203 | TOTAL ACTIFS DE COUVERTURE 31/12/2019 12 314 |
Actifs de couverture – régime spécial de retraite | Actifs de couverture – régime spécial de retraite 31/12/202012 656 | Actifs de couverture – régime spécial de retraite 31/12/2019 11 764 |
dont en % : | dont en % :31/12/2020
| dont en % : 31/12/2019
|
Actions | Actions31/12/2020 33 % | Actions 31/12/2019 31 % |
Obligations et monétaires | Obligations et monétaires31/12/2020 67 % | Obligations et monétaires 31/12/2019 69 % |
Actifs de couverture – indemnités de fin de carrière | Actifs de couverture – indemnités de fin de carrière 31/12/2020532 | Actifs de couverture – indemnités de fin de carrière 31/12/2019 534 |
dont en % : | dont en % :31/12/2020
| dont en % : 31/12/2019
|
Actions | Actions31/12/2020 37 % | Actions 31/12/2019 34 % |
Obligations et monétaires | Obligations et monétaires31/12/2020 63 % | Obligations et monétaires 31/12/2019 66 % |
Autres actifs de couverture | Autres actifs de couverture 31/12/202015 | Autres actifs de couverture 31/12/2019 16 |
Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour le calcul des engagements au titre des avantages postérieurs à l’emploi et des avantages à long terme des IEG sont résumées ci-dessous :
Le taux d’actualisation des engagements pour avantages du personnel a été déterminé sur la base du rendement des obligations d’entreprises de première catégorie, en fonction de leur duration, appliqué aux échéances, correspondant aux décaissements futurs résultant de ces engagements. Pour les durations les plus longues, cette estimation prend également en compte les données d’un panier élargi d’obligations d’entreprises rendues comparables à celles des obligations de première catégorie, compte tenu de la réduction depuis 2017 du panel sur ces durations. La baisse du taux d’actualisation est liée essentiellement à la baisse des taux sans risque constatée sur 2020.
L’évolution des paramètres économiques et de marchés utilisés a conduit EDF à fixer le taux d’actualisation à 0,90 % au 31 décembre 2020 (1,30 % au 31 décembre 2019).
L’hypothèse d’inflation est établie sur la base d’une courbe de taux d’inflation, construite à partir des prévisions économiques et des produits de marché indexés sur l’inflation.
Compte tenu de l’évolution des paramètres économiques et de marché, l’hypothèse d’inflation résultante moyenne servant de référence dans le groupe EDF pour les pays de la zone euro est de 1,2 % (1,3 % au 31 décembre 2019).
Les engagements reposent sur des hypothèses d’augmentations salariales différenciées par âge et collège en moyenne annuelle de 2,3 % (inflation incluse) sur la base d’une projection d’une carrière complète.
Les lois de salaires, utilisées pour le calcul des engagements, sont basées sur les évolutions de salaires constatées sur la période 2015-2018 (retraitées des effets exceptionnels).
La loi de mortalité utilisée pour le calcul des engagements repose sur la table générationnelle INSEE 2013-2070 corrigée des différences de mortalité constatées entre la population française et la population du régime des IEG.