(en millions d’euros) | 2020 | 2019 |
|---|---|---|
| Impôts différés actifs | Impôts différés actifs 2020 557 | Impôts différés actifs 2019 978 |
| Impôts différés passifs | Impôts différés passifs 2020 (2 295) | Impôts différés passifs 2019 (1 987) |
Impôts différés nets au 1er janvier | Impôts différés nets au 1er janvier 2020 (1 738) | Impôts différés nets au 1er janvier 2019 (1 009) |
| Variation en résultat net | Variation en résultat net 2020 (198) | Variation en résultat net 2019 28 |
| Variation en capitaux propres | Variation en capitaux propres 2020 (215) | Variation en capitaux propres 2019 (402) |
| Écarts de conversion | Écarts de conversion 2020 72 | Écarts de conversion 2019 (66) |
| Mouvements de périmètre* | Mouvements de périmètre *2020 69 | Mouvements de périmètre *2019 (275) |
| Autres mouvements | Autres mouvements 2020 45 | Autres mouvements 2019 (14) |
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS AU 31 DÉCEMBRE | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS AU 31 DÉCEMBRE 2020 (1 965)
| IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS AU 31 DÉCEMBRE 2019 (1 738)
|
| Dont impôts différés actifs | Dont impôts différés actifs 2020 1 150 | Dont impôts différés actifs 2019 557 |
| Dont impôts différés passifs | Dont impôts différés passifs 2020 (3 115) | Dont impôts différés passifs 2019 (2 295) |
* Les mouvements de périmètre concernent essentiellement le reclassement des immobilisations en concessions de l’activité E&P en actifs détenus en vue de leur vente.
La variation des impôts différés en capitaux propres de l’exercice 2020 est liée à hauteur de (238) millions d’euros aux écarts actuariels relatifs aux avantages du personnel pour les régimes postérieurs à l’emploi ((69) millions d’euros sur l’exercice 2019).
| (en millions d’euros) | 31/12/2020 | 31/12/2019 |
|---|---|---|
| Impôts différés : | Impôts différés : 31/12/2020
| Impôts différés : 31/12/2019
|
| Immobilisations | Immobilisations 31/12/2020 (6 194) | Immobilisations 31/12/2019(6 141) |
| Provisions pour avantages du personnel | Provisions pour avantages du personnel 31/12/2020 5 222 | Provisions pour avantages du personnel 31/12/20195 018 |
| Autres provisions et pertes de valeur | Autres provisions et pertes de valeur 31/12/2020 321 | Autres provisions et pertes de valeur 31/12/2019561 |
| Instruments financiers | Instruments financiers 31/12/2020 290 | Instruments financiers 31/12/201974 |
| Déficits reportables et crédits d’impôts non utilisés | Déficits reportables et crédits d’impôts non utilisés 31/12/2020 1 172 | Déficits reportables et crédits d’impôts non utilisés 31/12/20191 292 |
| Autres | Autres 31/12/2020 711 | Autres 31/12/2019333 |
Impôts différés actifs et passifs | Impôts différés actifs et passifs 31/12/2020 1 523 | Impôts différés actifs et passifs 31/12/20191 137 |
| Impôts différés actifs non reconnus | Impôts différés actifs non reconnus 31/12/2020 (3 489) | Impôts différés actifs non reconnus 31/12/2019(2 875) |
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS 31/12/2020 31/12/2020 | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS 31/12/2019
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Au 31 décembre 2020, les actifs d’impôts différés non reconnus représentent une économie d’impôt potentielle de 3 489 millions d’euros (2 875 millions d’euros au 31 décembre 2019) et se situent principalement en France et aux États-Unis.
En France, cette économie d’impôt potentielle à hauteur de 2 900 millions d’euros (2 091 millions d’euros au 31 décembre 2019) est essentiellement liée au stock d’impôts différés actifs relatifs aux avantages du personnel. Il n’y a donc pas de date d’expiration de ces impôts différés actifs.
Aux États-Unis, cette économie d’impôt potentielle de 428 millions d’euros (473 millions d’euros en 2019) est principalement liée à un résultat fiscal négatif générant des déficits dont l’expiration se situe entre 2030 et 2037 (concernant les déficits générés avant le 31 décembre 2017), ou à un horizon illimité (concernant les déficits générés après cette date).
Les impôts différés actifs sur déficits reportables et crédit d’impôts activés sont de 584 millions d’euros (543 millions d’euros en 2019) et se situent principalement aux États-Unis pour 151 millions d’euros (197 millions d’euros en 2019), au Royaume-Uni pour 173 millions d’euros (118 millions d’euros en 2019), en France pour 52 millions d’euros (37 millions d’euros en 2019), et en Allemagne pour 47 millions d’euros (26 millions d’euros en 2019). Ils ont été activés compte tenu de l’existence d’impôts différés passifs sur les mêmes entités fiscales, qui se retournent sur les mêmes horizons temporels ou, en raison des perspectives de résultats fiscaux bénéficiaires.
