Les autres produits et charges d’exploitation s’élèvent à (487) millions d’euros au 31 décembre 2020. Ils comprennent principalement les surcoûts exceptionnels liés aux travaux de préparation de reprise des soudures du circuit secondaire principal de l’EPR Flamanville 3 pour un total de (397) millions d’euros en 2020. Ces surcoûts sont considérés comme anormaux au sens d’IAS 16 (paragraphe 22) et ne peuvent être inclus dans le coût des immobilisations en cours.
Les autres produits et charges d’exploitation comprennent également des charges de restructuration dans certaines entités du Groupe et d’autres opérations ayant une nature d’autres produits et charges d’exploitation de montant individuellement peu significatif.
Les autres produits et charges d’exploitation s’élevaient à (185) millions d’euros au 31 décembre 2019 et comprenaient principalement la charge liée à l’Offre préférentielle Réservée aux Salariés (ORS) pour (30) millions d’euros réalisée sur le premier semestre 2019, ainsi que des charges de restructuration dans certaines entités du Groupe et d’autres opérations ayant une nature d’autres produits et charges d’exploitation de montant individuellement peu significatif.
Les différentes composantes constituant le coût de l’endettement financier brut sont les suivantes :
(en millions d’euros) | 2020 | 2019 |
---|---|---|
Charges d’intérêts sur opérations de financement* | Charges d’intérêts sur opérations de financement *2020 (1 699) | Charges d’intérêts sur opérations de financement *2019 (1 801) |
Variation de juste valeur des dérivés et éléments de couverture sur dettes | Variation de juste valeur des dérivés et éléments de couverture sur dettes 2020 90 | Variation de juste valeur des dérivés et éléments de couverture sur dettes 2019 (14) |
Reprise en résultat des variations de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie | Reprise en résultat des variations de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie 2020 (8) | Reprise en résultat des variations de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie 2019 (40) |
Résultat net de change sur endettement | Résultat net de change sur endettement 2020 7 | Résultat net de change sur endettement 2019 49 |
COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER BRUT
| COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER BRUT
2020 (1 610) | COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER BRUT
2019 (1 806) |
* Les charges d’intérêts sur opérations de financement comprennent en 2020 les intérêts relatifs à la dette locative IFRS 16 de (80) millions d’euros ((85) millions d’euros en 2019).
L’effet de désactualisation concerne principalement les provisions nucléaires, pour aval du cycle, pour déconstruction et pour derniers cœurs, ainsi que les provisions pour avantages à long terme et postérieurs à l’emploi.
La décomposition de cette charge est présentée ci-après :
(en millions d’euros) | 2020 | 2019 |
---|---|---|
Provisions pour avantages postérieurs à l’emploi et pour avantages à long terme (1) | Provisions pour avantages postérieurs à l’emploi et pour avantages à long terme (1)2020 (637) | Provisions pour avantages postérieurs à l’emploi et pour avantages à long terme (1)2019 (931) |
Provisions pour aval du cycle nucléaire, déconstruction et derniers cœurs(2) | Provisions pour aval du cycle nucléaire, déconstruction et derniers cœurs (2)2020 (2 679) | Provisions pour aval du cycle nucléaire, déconstruction et derniers cœurs (2)2019 (2 116) |
Autres provisions et avances | Autres provisions et avances 2020 (417) | Autres provisions et avances 2019 (114) |
EFFET DE L’ACTUALISATION | EFFET DE L’ACTUALISATION 2020 (3 733) | EFFET DE L’ACTUALISATION 2019 (3 161) |
(1) Voir note 16.1.3.
(2) Y compris effet de l’actualisation de la créance représentative des remboursements à recevoir du NLF (voir note 18.1.3).
L’augmentation de la charge de désactualisation sur les provisions nucléaires s’explique par une diminution du taux d’actualisation réel de 20 points de base en 2020 contre 10 points de base en 2019, s’agissant des provisions nucléaires en France.
L’augmentation de la charge de désactualisation sur les « Autres provisions et avances » s’explique par des taux d’actualisation sensiblement plus bas qu’au 31 décembre 2019 sur les différentes provisions (contrats onéreux notamment), en lien avec l’évolution de la méthodologie de détermination des taux d’actualisation, faisant intervenir une courbe de taux (voir note 15.1.1.5).