Les différentes composantes constituant le chiffre d’affaires sont les suivantes :
(en millions d’euros) | 2020 | 2019 |
---|---|---|
Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie | Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie 2020 62 918 | Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie 2019 65 790 |
dont ventes d’énergie(2) | dont ventes d’énergie(2) 2020 43 767 | dont ventes d’énergie(2) 2019 46 620 |
dont services liés à l’énergie (incluant les prestationsd’acheminement(3)) | dont services liés à l’énergie (incluant les prestationsd’acheminement(3)) 2020 19 151 | dont services liés à l’énergie (incluant les prestationsd’acheminement(3)) 2019 19 170 |
Autres ventes de biens et de services | Autres ventes de biens et de services 2020 5 201 | Autres ventes de biens et de services 2019 4 531 |
Trading | Trading 2020 912 | Trading 2019 1 026 |
CHIFFRE D’AFFAIRE | CHIFFRE D’AFFAIRE 2020 69 031 | CHIFFRE D’AFFAIRE 2019 71 347 |
(1) Cette information a été retraitée de l’impact IFRS 5 lié à l’évolution de la présentation de l’activité E&P (voir note 1.4.2).
(2) En 2020, les ventes d’énergie incluent 1 112 millions d’euros de chiffre d’affaires liés aux opérations d’optimisation sur les marchés de gros de l’électricité et du gaz contre 1 548 millions d’euros en 2019. Ces opérations sont réalisées par certaines entités du Groupe, dans le but d’équilibrer l’offre et la demande, dans le respect de la politique de gestion des risques du Groupe. En 2020, les principaux secteurs opérationnels vendeurs nets en euros sur les marchés sont la France – Activités de production et de commercialisation (gaz), l’Italie (électricité) et le Royaume-Uni (électricité). En 2019, il s’agissait des mêmes secteurs.
(3) Les prestations d’acheminement au sein de cette rubrique sont relatives aux gestionnaires de réseaux de distribution Enedis, Électricité de Strasbourg et EDF SA pour les zones non interconnectées. En revanche, celles relatives à EDF Energy et Edison apparaissent au sein de la rubrique ventes d’énergie car ces entités sont qualifiées de principal au regard d’IFRS 15 tant sur la fourniture que sur l’acheminement. Pour ces deux entités, les prestations d’acheminement sont sans impact sur le résultat car elles sont incluses dans le poste « Charges de transport et d’acheminement » en note 5.2.
Retraité des effets de change et périmètre, le chiffre d’affaires de l’exercice 2020 est en baisse de 3,4 % soit (2,4) milliards d’euros, incluant l’effet de la crise sanitaire pour (2,3) milliards d’euros. Cette évolution du chiffre d’affaires concerne principalement les secteurs Italie (- 21,8 % soit (1,6) milliards d’euros), Autres métiers (- 19,5 % soit (0,4) milliard d’euros), Dalkia (- 8,9 % soit (0,3) milliard d’euros) et le Royaume-Uni (- 1,9 % soit (0,2) milliard d’euros), avec une hausse observée sur le secteur France – Activités de production et commercialisation (+ 0,6 % soit + 0,2 milliard d’euros).
Malgré des effets de la crise sanitaire de (1,1) milliard d’euros, le chiffre d’affaires du secteur France – Activités de production et commercialisation est en hausse de 0,2 milliard d’euros. Cette progression s’explique par des effets prix de l’énergie (incluant les hausses du tarif réglementé de ventes : voir paragraphe relatif aux TRV ci-dessus) ainsi que la hausse des revenus des enchères de capacités (voir paragraphe relatif aux mécanismes de capacité ci-dessus), partiellement compensés par la diminution de la production nucléaire hors effets liés à la crise sanitaire.
La hausse du chiffre d’affaires du secteur France – Activités régulées (+ 0,1 milliard d’euros) est plus particulièrement liée aux évolutions du TURPE 5 du fait des évolutions tarifaires intervenues en 2020 (voir paragraphe relatif aux TRV ci-dessus), dans un contexte de forte diminution des quantités acheminées à la fois en lien avec le climat très doux de 2020, et avec les effets de la crise sanitaire, ces derniers s’élevant à (0,3) milliard d’euros.
La baisse du chiffre d’affaires du secteur Italie observée en 2020 pour (1,6) milliard d’euros s’explique principalement par des effets prix et volumes défavorables sur le gaz estimés à (1,5) milliard d’euros, en lien avec la baisse des prix sur l’ensemble des marchés, mais aussi la douceur du climat, auxquels s’ajoute un effet prix défavorable sur l’électricité estimé à environ (0,2) milliard d’euros.
La diminution du chiffre d’affaires des Autres métiers de (0,4) milliard d’euros provient essentiellement de l’activité gazière GNL affaiblie par la forte baisse des prix de gros et par une diminution de l’utilisation des capacités du Groupe.
Le chiffre d’affaires de Dalkia baisse de (0,3) milliard d’euros dans un contexte défavorable de baisse du prix des énergies et de crise sanitaire (effet de (0,2) milliard d’euros sur le chiffre d’affaires de Dalkia).
Au Royaume-Uni, le chiffre d’affaires est en baisse de (0,2) milliard d’euros, principalement en raison des effets défavorables de la crise sanitaire pour (0,5) milliard d’euros, de la moindre production nucléaire et de la baisse des revenus de capacités, malgré les effets favorables de la hausse des prix de vente réalisés du nucléaire.
Les différentes composantes constituant les achats de combustible et d’énergie sont les suivantes :
(en millions d’euros) | 2020 | 2019 |
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Achats consommés de combustible – production d’énergie (2) | Achats consommés de combustible – production d’énergie (2) 2020(10 162) | Achats consommés de combustible – production d’énergie (2)2019 (11 700) |
Achats d’énergie(2) | Achats d’énergie (2) 2020(14 645) | Achats d’énergie (2)2019 (15 041) |
Charges de transport et d’acheminement | Charges de transport et d’acheminement 2020(7 916) | Charges de transport et d’acheminement 2019 (8 325) |
Résultat lié à la comptabilité de couverture | Résultat lié à la comptabilité de couverture 2020(22) | Résultat lié à la comptabilité de couverture 2019 (7) |
(Dotations)/ reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie | (Dotations)/ reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie 2020320 | (Dotations)/ reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie 2019 (18) |
ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE | ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE 2020(32 425) | ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE 2019 (35 091) |
(1)Cette information a été retraitée de l’impact IFRS 5 lié à l’évolution de la présentation de l’activité E&P (voir note 1.4.2).
(2)En 2020, les achats consommés de combustible et d’énergie incluent respectivement 514 et 1 674 millions d’euros liés aux opérations d’optimisation sur les marchés de gros de l’électricité et du gaz contre respectivement 417 et 3 117 millions d’euros en 2019. En 2020, les principaux secteurs opérationnels acheteurs nets en euros sur les marchés sont France – Activités de production et de commercialisation (électricité), le Royaume-Uni (gaz), Autre international (Luminus – gaz et électricité) et Dalkia (gaz). En 2019, il s’agissait des mêmes secteurs.
Les achats consommés de combustible comprennent les coûts relatifs aux matières premières pour la production d’énergie (combustibles nucléaires, matières fissiles, gaz, charbon, fioul et biomasse), les achats de prestations rattachées au cycle du combustible nucléaire ainsi que les coûts relatifs aux mécanismes environnementaux (principalement droits d’émission de gaz à effet de serre et Certificats d’énergie renouvelable).
La ligne « achats d’énergie » intègrent les achats effectués dans le cadre du mécanisme des obligations d’achat en France.