L’excédent brut d’exploitation (EBE) du Groupe s’élève à 16 174 millions d’euros en 2020, en baisse de 3,3 % par rapport à 2019.
La répartition en millions d’euros de l’EBE par secteur opérationnel en 2020 par rapport à 2019 est la suivante (voir note 4.1) :
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France - Production et commercialisation : 2019 :7 615, 2020 :7 412.
France - Activités régulées : 2019 : 5 101, 2020 : 5 206.
Framatome : 2019 : 256, 2020 : 271.
Royaume-Uni : 2019 : 772, 2020 : 823.
Italie : 2019 : 593, 2020 : 683.
Autre international : 2019 : 339, 2020 : 380.
EDF Renouvelables : 2019 : 1 193, 2020 : 848.
Dalkia : 2019 : 349, 2020 : 290.
Autres métiers : 2019 : 505, 2020 :261.
Retraité des effets change et périmètre, l’excédent brut d’exploitation du Groupe est en baisse organique de - 2,7 % soit (450) millions d’euros. Cette évolution s’explique principalement par les secteurs France – Activités de production et commercialisation (- 2,7 % soit (203) millions d’euros), EDF Renouvelables (- 23,0 % soit (274) millions d’euros), Autres métiers (- 44,8 % soit (226) millions d’euros) et France – Activités régulées (+ 2,1 % soit + 105 millions d’euros).
La diminution de l’excédent brut d’exploitation de (450) millions d’euros sur le secteur France – Activités de production et commercialisation s’explique essentiellement par les effets de la crise sanitaire pour un montant estimé de (0,9) milliard d’euros, en particulier du fait de la moindre production nucléaire couplée à la baisse de la consommation. Par ailleurs les autres effets de moindre disponibilité du parc, incluant l’arrêt de Fessenheim, sont plus que compensées par des effets prix énergie positifs (intégrant les hausses tarifaires – voir note 5.1.1) et des revenus en hausse sur les marchés de capacités (voir note 5.1).
L’excédent brut d’exploitation du secteur France – Activités régulées est en augmentation de 105 millions d’euros, malgré les effets de la crise sanitaire pour (0,2) milliard d’euros (baisse des volumes acheminés et des prestations de raccordement) et un climat doux, soutenu notamment par l’évolution des indexations du TURPE 5 (voir note 5.1.1).
Malgré une activité de production en croissance, la baisse de l’excédent brut d’exploitation d’EDF Renouvelables de (274) millions d’euros s’explique principalement par de moindres opérations de développement-vente d’actifs structurés (DVAS) pour (0,3) milliard d’euros, en lien avec la cession de 50 % d’un parc éolien en mer (NnG) en 2019.
La hausse de l’excédent brut d’exploitation de 76 millions d’euros sur le secteur Royaume-Uni s’explique notamment par l’effet positif de la hausse des prix du nucléaire compensé par les effets de la crise sanitaire pour un montant de (0,2) milliard d’euros et d’une moindre production nucléaire.
Concernant les Autres métiers, la dégradation de l’excédent brut d’exploitation de (226) millions d’euros s’explique par les activités gazières pour (122) millions d’euros, compte tenu notamment d’une augmentation des provisions pour contrats onéreux et par EDF Trading pour (82) millions, qui réalise une performance soutenue en 2020, après une excellente performance en 2019.