Les volumes vendus aux clients finals (segment de marché qui comprend les Entreprises locales de distribution et qui exclut les opérateurs étrangers) sont en baisse de 25,9 TWh, dont 12,2 TWh liés à l’impact des pertes de clients.
EDF a été vendeur net sur les marchés de gros de 53,9 TWh. La baisse des ventes nettes sur les marchés par rapport à 2019 de 9,0 TWh s’explique par la baisse de la production nucléaire en partie compensées par la hausse de la production hydraulique et la baisse des ventes aux clients finaux.
Le chiffre d’affaires du segment France– Activités régulées s’élève à 16 228 millions d’euros, en hausse organique de 141 millions d’euros (+ 0,9 %) par rapport à 2019. L’impact estimé de la crise sanitaire s’élève à - 278 millions d’euros.
Pour Enedis(1) , il bénéficie essentiellement d’un effet prix favorable (+ 462 millions d’euros) principalement du fait de l’évolution de l’indexation du TURPE 5 distribution(2) et ce, malgré l’effet de l’optimisation du tarif par les fournisseurs. La crise sanitaire a entraîné de moindres quantités acheminées et une baisse des prestations de raccordement au réseau qui ont également pesé sur les recettes, principalement au premier semestre.
Par ailleurs, les impacts liés au climat ont un effet défavorable sur les ventes estimé à - 236 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires d’EDF Renouvelables s’élève à 1 582 millions d’euros, en hausse organique de 119 millions d’euros (+ 7,6 %) par rapport à 2019.
Dans le contexte de crise sanitaire, le chiffre d’affaires de la production affiche une croissance organique de + 3,7 % grâce, d’une part, à une exposition limitée du parc en exploitation aux prix de marché, et d’autre part à des volumes produits par les parcs éoliens et solaires en hausse organique (+ 6,3 %) du fait des mises en service au second semestre 2019 et de conditions de vent et d’ensoleillement globalement favorables. Par ailleurs, les activités renouvelables aux États-Unis (solaire distribué) enregistrent une croissance organique de leur chiffre d’affaires de 33,6 % confirmant ainsi la reprise constatée au second trimestre 2020, après une année 2019 particulièrement difficile.
Le chiffre d’affaires de Dalkia s’élève à 4 212 millions d’euros, en baisse organique de 399 millions d’euros (- 9,3 %) par rapport à 2019.
Cette évolution s’explique par l’impact de la crise sanitaire, estimé à - 193 millions d’euros, sur le volume d’activités de Dalkia (travaux à l’arrêt au premier semestre, tant en France qu’à l’international, services aux industries et aux bâtiments fortement réduits), par la baisse importante du prix du gaz par rapport à 2019 sans répercussion sur l’EBE et, dans une moindre mesure, par la douceur climatique.
Les activités de réseaux de chaleur, de services énergétiques et de froid industriel ont démontré leur résilience pendant la crise sanitaire pour soutenir la continuité de services essentiels (hôpitaux, froid alimentaire, industries, data center…).
Le dynamisme commercial se poursuit, malgré le contexte lié à la crise sanitaire notamment en France, avec la signature ou le renouvellement de nombreux contrats, comme par exemple le nouveau contrat de performance énergétique de 15 ans avec Thales Alenia Space pour son site de Cannes ou le renouvellement, pour 8 ans, du contrat d’exploitation avec objectifs de performance énergétique des installations du CHU de Reims et du CH d’Épernay.
Le chiffre d’affaires de Framatome s’élève à 3 295 millions d’euros en 2020, en diminution organique de - 3,1 % par rapport à 2019. Une part significative du chiffre d’affaires est réalisée avec le Groupe.
Le chiffre d'affaires est notamment impacté par les effets de la crise Covid (estimés à- 78 millions d’euros) principalement sur les ventes de l’activité de la Base installée.
Les prises de commandes (y compris auprès d’EDF SA) s’élèvent à 2,9 milliards d’euros en 2020.
Sur le plan commercial, Framatome a remporté en octobre auprès de Nextera le contrat de modernisation du système de contrôle-commande pour la centrale nucléaire de Turkey Point aux États-Unis.
Le chiffre d’affaires du Royaume-Uni s’élève à 9 041 millions d’euros en 2020, en baisse de 533 millions d’euros par rapport à 2019. Hors effets de change ( - 126 millions d’euros) et effet périmètre (- 220 millions d’euros), le chiffre d’affaires est en baisse organique de 2,0 % par rapport à 2019.
La baisse du chiffre d’affaires s’explique principalement par les effets de la crise sanitaire sur les volumes de vente de l’activité de commercialisation, la baisse de la production nucléaire (- 5,3 TWh) et la baisse des revenus de capacité. Ces effets sont partiellement compensés par la hausse des prix réalisés de vente de la production nucléaire.
Le chiffre d’affaires de l’Italie s’élève à 5 967 millions d’euros, en baisse organique de 1 650 millions d’euros (- 21,7 %) par rapport à 2019.
Dans les activités gaz, le chiffre d’affaires est en diminution en lien avec la baisse des prix sur l’ensemble des marchés (cette évolution a un effet limité sur la marge). L’impact de la crise sanitaire sur les volumes vendus aux clients professionnels (environ - 40 millions d’euros), l’hiver doux (environ - 42 millions d’euros) et la réduction des ventes de gaz pour la production thermoélectrique contribuent aussi à ce recul.
Dans les activités électricité, le chiffre d’affaires est en réduction notamment en raison de la baisse des prix de l’électricité. La crise sanitaire a également induit une baisse des volumes vendus aux clients professionnels (environ - 50 millions d’euros).
Le segment Autre international regroupe principalement les activités en Belgique, aux États-Unis, au Brésil et en Asie (Chine, Vietnam et Laos). Le chiffre d’affaires de ce segment s’élève à 2 420 millions d’euros en 2020, en baisse organique de 136 millions d’euros par rapport à 2019 (soit - 5,1 %).
En Belgique(3) , le chiffre d’affaires s’élève à 1 736 millions d’euros, en baisse organique de - 183 millions d’euros (- 9,6 %) par rapport à 2019. La crise sanitaire a un impact défavorable estimé à - 80 millions d’euros en lien avec la baisse de la consommation, un effet prix de marché défavorable et une décroissance des activités de services. Le chiffre d’affaires est affecté par la baisse des prix de marché (électricité et gaz) pour les clients particuliers et industriels et par un effet volume négatif en lien avec un climat doux et une concurrence toujours accrue. Par ailleurs, l’année 2020 a bénéficié d’une forte augmentation de la production des parcs éoliens, qui s’élève à 1,17 TWh (+ 25 % par rapport à fin 2019), grâce à des conditions de vent favorables et à l’augmentation de la capacité installée.
Au Brésil, le chiffre d’affaires s’élève à 474 millions d’euros, en augmentation organique (+ 9,2 %) avec la réévaluation du prix du Power Purchase Agreement (PPA) de Norte Fluminense en novembre 2019 de + 5 % et de + 28 % en novembre 2020. Cette réévaluation est liée à l’indexation au prix du gaz et à la dégradation du réal brésilien face au dollar. L’effet de la crise sanitaire au Brésil est non significatif compte tenu des activités du Groupe. Il convient de noter un effet de change négatif important du fait de la dépréciation du réal brésilien face à l’euro.
Les Autres métiers regroupent notamment EDF Trading et les activités gazières.
Le chiffre d’affaires de ce segment s’élève à 2 127 millions d’euros en 2020, en baisse organique de 568 millions d’euros par rapport à 2019 (soit - 20,8 %). L’impact estimé du Covid s’élève à - 53 millions d’euros.
(1) Enedis est une filiale indépendante d’EDF au sens des dispositions du code de l’énergie.
(2) Indexation du TURPE 5 distribution de + 2,75 % au 1er août 2020 et de + 3,04 % au 1er août 2019.
(3) La Belgique comprend Luminus et EDF Belgium.
