En France, les tarifs réglementés de vente ont augmenté :
Au Royaume-Uni, un plafonnement des tarifs variables résidentiels de l’électricité et du gaz a été mis en place au 1er janvier 2019. Le niveau du plafond est actualisé tous les 6 mois pour tenir compte de la révision des coûts. Celui-ci a été diminué de 7 % pour la période du 1er octobre 2020 au 31 mars 2021 afin de refléter notamment l’évolution du prix des marchés de gros avec la crise sanitaire. En octobre, le gouvernement a annoncé que le dispositif serait maintenu pendant au moins douze mois supplémentaires jusqu’à fin 2021.
2020 est l’année la plus chaude observée depuis 1900 avec une moyenne annuelle de 13,6° C (le précédent record remontait à 2018 avec 13,4° C), 1° C de plus que la normale et 0,5° C de plus qu’en 2019.
À noter tout particulièrement un mois de février qui se classe comme le deuxième mois de février le plus chaud depuis 1980 (après février 1990), et des mois d’avril et août qui arrivent au 3e rang (après avril 2007 et avril 2011 / après août 1997 et août 2003).
L’été 2020 a connu deux semaines à plus de 5° C au-dessus des normales (entre le 6 et le 12 août : + 5,3° C puis entre le 13 et 20 septembre : + 5,0° C).
Octobre, malgré des températures plutôt fraîches jusqu’au 19 (2,1° C sous les normales), a laissé place à un radoucissement qui s’est globalement maintenu jusqu’à la fin de l’année (+ 1,4° C en moyenne au-dessus des normales avec cependant plusieurs journées dessous).
Décembre, a été très clément sur le milieu de mois (du 11 au 24) affichant le 22 une pointe à + 7,5° C au-dessus des normales.
Les températures en 2019 varient en moyenne entre 4°C en Janvier à 23°C en Julliet.
Les températures en 2020 suivent à peu près la même courbe d'évolution.
Il existe des écarts de température en 2020 par rapport à la normale qui vont de -0.7° en Juin à + 2,5° en Février.
(1) Moyenne des températures relevées dans 32 villes, pondérée par leur consommation électrique.
(2) Source Miréor (données Météo France).
(3) Les normales de température sont applicables à la décennie 2011-2020.
En 2020, la pluviométrie en Europe est caractérisée globalement par :
En France, la pluviométrie de l’année 2020 a été globalement proche des normales à l’échelle du pays et à l’échelle annuelle, mais avec de forts contrastes régionaux. Les mois de février, juin, octobre et décembre ont été les plus arrosés. Ceux d’avril, juillet et novembre ont, par contre, été très secs. Il convient de noter un été particulièrement sec et chaud sur un grand quart Nord-Est conduisant à des étiages sévères sur les bassins dans cette zone.
L’enneigement sur les reliefs des Alpes Françaises et des Pyrénées a été précoce et s’est trouvé globalement excédentaire jusqu’à la fin de l’hiver sur les Alpes Françaises, et globalement plus proche de la normale sur les Pyrénées et le Rhin. À noter qu’en moyenne montagne (en dessous de 1 600 m), l’enneigement a été déficitaire du fait des températures anormalement élevées sur hiver 2019-2020. La fonte du manteau neigeux s’est donc produite de manière anticipée, dès la mi-mars, sur l’ensemble des reliefs.
Conséquence de ces conditions hydrométéorologiques, l’hydraulicité annuelle en France en 2020 ressort comme légèrement excédentaire d’environ 3 %. Toutefois, cet indicateur cache de fortes disparités tant spatiales que temporelles. Ainsi, les bassins de plaines et ceux du Massif Central sont assez souvent déficitaires à très déficitaires, tandis que les massifs Alpins et Pyrénéens ressortent souvent comme plus excédentaires.