Les déchets de construction et de déconstruction sont pris en compte dans le présent reporting lorsque leur gestion relève de la responsabilité du groupe EDF. Concernant le gestionnaire de réseau de distribution Enedis, le reporting des déchets est réalisé en année glissante, du 1er novembre N - 1 au 31 octobre N.
Les indicateurs relatifs aux « déchets radioactifs de très faible activité vie courte (TFA-VC) issus de l’activité et de la déconstruction » tiennent compte du volume réel des déchets TFA-VC directement évacués au Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage (CIRES) depuis les sites de production ;
Les indicateurs relatifs aux « déchets radioactifs de faible et moyenne activité vie courte (FMA-VC) issus de l’activité et de la déconstruction » tiennent compte du volume réel des déchets FMA-VC directement évacués au Centre de Stockage de l’Aube (CSA) depuis les sites de production, qui correspond.
Dans les deux cas, ces volumes correspondent :
Depuis 2016, la réduction de volume apportée par le traitement avant stockage (par l’ANDRA) est également appliquée aux déchets TFA-VC et également aux colis envoyés par Centraco, le cas échéant. Il intègre la réduction de volume apportée par le traitement avant stockage (cas des déchets supercompactés).
Pour l’indicateur « Déchets radioactifs solides de haute et moyenne activité à vie longue » (HMA-VL), le conditionnement des déchets est pris en compte dans le calcul.
Compte tenu des contraintes techniques liées aux opérations de traitement, les colis sont produits environ 10 ans après que les combustibles ont effectivement généré les déchets. Ainsi, l’indicateur est une estimation qui repose sur la pérennité des pratiques actuelles en matière de conditionnement des déchets à vie longue et qui projette sur l’avenir proche le ratio de conditionnement actuel (nombre de colis réalisés effectivement suite au traitement d’une tonne de combustible). Ce ratio dépend essentiellement des mélanges effectués pour optimiser les opérations :
Les données de déchets radioactifs de Framatome en France sont assimilables aux déchets de déconstruction d’EDF permettant ainsi leur consolidation. Au niveau international, les déchets de classe A (USA et Belgique), comparables à des déchets de très faible activité, ne sont pas consolidés aux chiffres en France. En effet, les déchets radioactifs sont expédiées et colisées selon les réglementations nationales en vigueur dans chaque pays.
Les données relatives à l’indicateur « Déchets radioactifs de Moyenne Activité » des activités nucléaires d’EDF au Royaume-Uni sont fondées sur l’inventaire des déchets radioactifs produits dans l’année, établi tous les trois ans par la Nuclear Decommissioning Authority. Il s’agit d’une estimation du volume annuel des déchets qui seront considérés et classifiés comme des déchets radioactifs à Moyenne Activité à la fin de vie des sites de production nucléaire. Ces estimations incluent les conditionnements qui seront nécessaires pour assurer le transport des déchets hors des sites. L’ensemble des déchets radioactifs de moyenne activité sont entreposés sur les sites de production nucléaire dans l’attente d’une décision nationale sur leur traitement final. Une mise à jour de l’inventaire national a été réalisée en 2019 et l’inventaire a été publié sur le site officiel du « UK Radioactive Waste Inventory ». Les « Déchets radioactifs de Faible Activité » incluent les dessicants qui sont expédiés en traitement sous forme de déchets de Moyenne Activité conformément à la réglementation en vigueur.
Depuis 2011, la collecte concerne l’ensemble des salariés ayant un contrat de travail non suspendu avec l’une des sociétés du Groupe. Pour les entités sorties du périmètre de consolidation au cours de l’année considérée :
L’effectif comprend des salariés qui sont co-employés par EDF et ENGIE. Ainsi, un employé travaillant à 50 % pour EDF est compté pour 0,5 dans l’effectif publié.
Les indicateurs « Autres arrivées » et « Autres départs » ne sont donc pas comptabilisés dans les embauches, démissions ou licenciements. En effet, ils comprennent notamment :
Les données de 2020 de cet indicateur font l’objet d’une vérification en assurance raisonnable par KPMG SA. (√)
Au niveau Groupe, l’indicateur « nombre de jours moyen d’absences par salarié et par an » est la somme des absences pour maladies, décomptées en jours ouvrés au prorata du temps de travail des salariés, et des absences dues aux accidents du travail, décomptées en jours calendaires.
EDF prend en compte, dans son calcul de l’absentéisme, les absences correspondant aux motifs suivants : les absences pour maladie, les absences pour accident du travail et de trajet ainsi que les absences diverses telles que les absences non rémunérées et absences injustifiées notamment. Les absences relatives aux activités sociales et syndicales, les congés de préretraite et les absences maternelles n’entrent pas dans ce calcul. Le nombre d’heures travaillées pris en compte pour le calcul du taux d’absentéisme est le nombre d’heures théoriques travaillées. Les absences consécutives à un travail en mi-temps thérapeutique sont prises en compte à raison de 50 % du temps de travail contractuel.
En 2020, le nombre de maladies professionnelles est publié au niveau du Groupe suivant une définition commune à toutes les filiales du Groupe soit le nombre de salariés présents au 31 décembre ayant déclaré une maladie professionnelle sur l’exercice, non rejetée par la CPAM.
Dans les pays où la réglementation n’impose pas de déclaration obligatoire du nombre d’employés en situation de handicap, la donnée reportée est communiquée sur la base des déclarations volontaires des salariés.
Les dépenses de développement des compétences correspondent à l’ensemble des dépenses engagées pour la formation et la professionnalisation des salariés (présents ou non à l’effectif du 31/12) et entre le 01/01 et 31/12 (pour les dates d’achèvement des actions concernées).