Une matrice de matérialité croisant les enjeux RSE prioritaires des parties prenantes avec ceux du groupe EDF a été publiée en 2018 sur la base des principes méthodologiques contenus dans la norme AA1000 en matière d’implication des parties prenantes dans l’identification, la compréhension et les réponses données aux problématiques et aux préoccupations sur le développement durable, ainsi que sur la base du Standard 101 du GRI, qui guide la qualité et le contenu du reporting afin de répondre aux attentes des parties prenantes. La méthodologie(1) a été mise en œuvre à travers quatre étapes clés :
En 2019, le panel de parties prenantes externes d’EDF, le Conseil Développement Durable, a tenu une nouvelle session sur le thème de l’analyse de matérialité du Groupe. Il a proposé, au vu des meilleures pratiques de place, de synthétiser le nombre d’enjeux figurant dans la matrice, les réduisant de 35 à 18 enjeux. En 2020, et suite à l’adoption de la raison d’être du Groupe, la formalisation des enjeux extra-financiers du Groupe a été à nouveau examinée par le Conseil Développement Durable, notamment au regard des risques extra-financiers de la cartographie des risques du Groupe pour passer de 18 à 16 enjeux prioritaires.
Les 16 sujets RSE à enjeux | Appropriation des enjeux par le Groupe |
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Trajectoire carbone | Au regard de l’objectif d’atteinte de la neutralité carbone en 2050, l’ambition du Groupe en matière de trajectoire carbone est traduite sous la forme d’objectifs à moyen terme (2030) et à court terme (2023). Sur la base d’une production décarbonée d’origine nucléaire, elle s’accompagne d’un objectif en matière de développement des énergies renouvelables, d’un engagement en matière de sortie du charbon et d’une implication forte dans le dispositif TCFD préconisé à l’échelle internationale en matière de gouvernance climatique. |
Compensation carbone | Pour le Groupe, le recours à la compensation carbone constitue la dernière étape d’une démarche d’atteinte de la neutralité. En aucun cas la compensation carbone ne doit se substituer à une stratégie de réduction drastique des émissions du Groupe, qu’elles soient directes ou indirectes. Mais au-delà de l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050, la compensation carbone peut permettre dès maintenant de contribuer à la transition vers une société bas carbone et de répondre aux attentes des parties prenantes du groupe EDF. |
Adaptation du changement climatique | Le Groupe a engagé en 2020 la mise à jour de sa stratégie d’adaptation au changement climatique, en adoptant une approche holistique couvrant non seulement les risques physiques mais également les risques de transition. Cette stratégie nationale s’accompagne de plans d’adaptation élaborés au niveau de chaque entité du Groupe, mis à jour avec une fréquence minimum de 5 ans. |
Développement des usages de l’électricité et services énergétiques | Dès lors que l’électricité est largement décarbonée, le développement des usages de l’électricité est un levier majeur de décarbonation de l’économie. Le Groupe contribue activement à cet objectif au moyen d’offres adaptées aux différents marchés (résidentiel, entreprises, collectivités) et développe une gamme de solutions transverses innovantes. |
(1) Le Groupe a été accompagné par le cabinet Utopies.
(2) Conseil Développement Durable, voir la section 3.5.1.2 « Des panels de parties prenantes ».