Document d’enregistrement universel 2020

3. Performance extra-financière

Des dispositifs de rémunération variable au service de la performance

Dans le Groupe, la majorité des salariés bénéficie d’une rémunération variable de la performance, individuelle ou collective. Les modalités de cette rémunération variable diffèrent d’une société à l’autre du Groupe, en fonction d’accords historiques et des réglementations applicables. Au sein d’EDF SA, tous les salariés peuvent bénéficier d’une rémunération variable de la performance. Pour les dirigeants, la part variable est assise à la fois sur des objectifs individuels ainsi que collectifs dont le poids s’accroît avec le positionnement du poste dans l’entreprise.

EDF et Enedis portent une attention particulière à la professionnalisation de leurs managers sur les questions de rémunération. En France, les salariés d’EDF et les salariés d’Enedis bénéficient d’un dispositif d’intéressement aux résultats, depuis plus de 20 ans pour EDF et depuis sa filialisation pour Enedis. Des dispositifs similaires existent dans la plupart des filiales européennes du Groupe. Les salariés d’EDF et Enedis ont le choix entre percevoir l’intéressement et/ou l’affecter, soit au plan d’épargne Groupe (PEG), soit au plan d’épargne pour la retraite collective du Groupe. Dans un contexte économique contraint, la politique d’abondement des sommes placées est maintenue. Les accords d’intéressement d’EDF et Enedis sont triennaux (à l’exception de 2020) et prévoient que le montant d’intéressement à verser sera déterminé en fonction de l’atteinte d’objectifs nationaux reflétant la performance des entreprises dans ses différentes composantes (économique, métiers, sociale et environnementale).

Une politique d’épargne salariale complète et performante

Elle est ouverte aux salariés d’EDF et aux sociétés françaises du Groupe dont EDF détient directement ou indirectement au moins 40 % du capital et ayant adhéré au PEG et/ou au PERCO. On dénombre au 31 décembre 2020, environ 200 000 salariés, retraités et ex-salariés du Groupe qui détiennent un plan d’épargne Groupe (soit plus de 97 % de la population totale). Plus de 83 000 salariés, retraités et ex-salariés du Groupe détiennent un plan d’épargne retraite collective (soit plus de 40 % de la population totale).

Le plan d’épargne Groupe (PEG)

Une gamme complète de Fonds Communs de Placement diversifiés est ouverte à la souscription comprenant des fonds prudents, principalement investis en obligation et en placements monétaires, des fonds équilibrés et des fonds dynamiques, principalement investis en actions dont des fonds d’actionnariat investis en actions EDF. Le PEG du groupe EDF totalise, fin 2020, un encours de 5,2 milliards d’euros. L’intéressement, la participation ainsi que les versements individuels et les transferts à partir du compte épargne temps peuvent être abondés selon les conditions négociées dans chaque société.

Le plan d’épargne retraite collectif (PERCO)

Le PERCO du groupe EDF est composé de 2 FCPE totalisant 8 supports d’investissement : un fonds solidaire et un fonds à horizon de déblocage. Il est possible de piloter son PERCO, soit en gestion libre ce qui rend possible d’investir dans n’importe quel compartiment indépendamment de la date de départ en retraite, soit en gestion pilotée auquel cas l’épargne sera désensibilisée automatiquement au risque au fur et à mesure que l’échéance approche (départ en retraite, achat de résidence principale). L’intéressement, la participation ainsi que les versements individuels et les transferts à partir du compte épargne temps peuvent être abondés selon les conditions négociées dans chaque société. Le Perco groupe EDF totalise à fin 2020 un encours d’un milliard d’euros.

L’actionnariat salarié

En 2020, la structure de l’actionnariat salarié s’élevait au 31 décembre 2020 à 1,36 % du capital social réparti entre les actions détenues par les FCPE « Actions EDF » et « EDF ORS » au sein du plan d’épargne Groupe et les actions détenues au nominatif :

 

Nombre de salariés actionnaires

Nombre d’actions

% capital

% droits de vote

Actionnariat salarié

Actionnariat salarié

Nombre de salariés actionnaires

 

Actionnariat salarié

Nombre d’actions

42 092 505

Actionnariat salarié

% capital

1,36 %

Actionnariat salarié

% droits de vote

1,41 %

PEG (FCPE « Actions EDF » et « EDF ORS »)

PEG (FCPE « Actions EDF » et « EDF ORS »)

Nombre de salariés actionnaires

94 088

PEG (FCPE « Actions EDF » et « EDF ORS »)

Nombre d’actions

38 075 245

PEG (FCPE « Actions EDF » et « EDF ORS »)

% capital

1,23 %

PEG (FCPE « Actions EDF » et « EDF ORS »)

% droits de vote

1,26 %

dont actions EDF

dont actions EDF

Nombre de salariés actionnaires

94 088

dont actions EDF

Nombre d’actions

38 075 245

dont actions EDF

% capital

1,23 %

dont actions EDF

% droits de vote

1,26 %

dont EDF ORS

dont EDF ORS

Nombre de salariés actionnaires

39 382

dont EDF ORS

Nombre d’actions

7 307 294

dont EDF ORS

% capital

0,24 %

dont EDF ORS

% droits de vote

0,13 %

Actions détenues au nominatif

Actions détenues au nominatif

Nombre de salariés actionnaires

 

Actions détenues au nominatif

Nombre d’actions

4 017 260

Actions détenues au nominatif

% capital

0,13 %

Actions détenues au nominatif

% droits de vote

0,15 %

3.5.2.5.7 Partenariats

Les partenariats constituent un engagement important pour le Groupe afin de faire la preuve de sa mobilisation pour la transition énergétique dans les territoires. Ces partenariats sont déclinés en cohérence avec la raison d’être d’EDF et construits dans le dialogue avec les parties prenantes.

En matière de biodiversité, le Groupe s’appuie sur des partenariats nationaux construits dans la durée avec les grands acteurs du secteur (voir la section 3.3.2.1.5 « Renforcer la gouvernance des sujets liés à la biodiversité et la sensibilisation des salariés »). Sur le climat et la transition écologique et solidaire au sens large, le partenariat noué avec l’Iddri (l’Institut du développement durable et des relations internationales) permet à EDF d’engager des échanges sur des sujets à enjeu, de développer son expertise et de détecter les sujets émergents.

L’accompagnement des populations fragiles dans la transition énergétique constitue l’un des axes de partenariat d’EDF, notamment dans le secteur de l’économie sociale et solidaire et de l’entrepreneuriat social. EDF a ainsi conclu un partenariat avec ASHOKA France, l’un des pionniers et des acteurs majeurs de l’entrepreneuriat social décrit à la section 3.3.4.3 « Innovation sociale ».

En matière de dialogue mené au sein des territoires, des partenariats se poursuivent avec le Conservatoire du littoral, l’Union Nationale des Centres Permanents d’Initiative pour l’Environnement sur la dimension « accompagnement des territoires », et avec l’École nationale supérieure de paysage (ENSP). Récemment, le travail de recherche-action mené par l’ENSP sur la centrale thermique de Martigues Ponteau a permis de réaliser un diagnostic après déconstruction des cheminées, mettant mieux en valeur l’inscription paysagère du site au sein du territoire.

Au plan local, de nombreux partenariats sont noués par les directions et filiales en vue d’un dialogue de proximité avec les acteurs des territoires.

3.5.2.5.8 R&D

Les activités de Recherche & Développement (R&D) menées par le groupe EDF sont portées d’une part par la Direction Recherche et Développement – EDF R&D et d’autre part par certaines filiales du Groupe. Ces activités sont complémentaires et s’inscrivent dans la stratégie CAP 2030 du Groupe. Dans un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 où l’électricité sera un levier majeur de la décarbonation de l’économie française, le rôle à jouer par la R&D est crucial pour atteindre cet objectif. Ses axes de recherche s’articulent autour de trois grandes thématiques : la transition électrique, la transition climatique, la transition numérique et sociétale.

En 2020, le budget total du groupe EDF en R&D s’élève à 685,2 millions d’euros. Il se compose de la R&D d’EDF (518 millions d’euros) ainsi que de celle conduite par certaines filiales en propre et principalement de Framatome, EDF au Royaume-Uni et Edison. Ces dépenses portent notamment sur la recherche sur l’efficacité énergétique, les usages de l’électricité en substitution à des énergies fossiles, les énergies renouvelables et leur insertion dans le système électrique, le stockage de l’énergie, l’hydrogène décarboné et ses applications pour décarboner l’économie, la ville durable, les impacts locaux du changement climatique et d’autres problématiques environnementales telles que la biodiversité, la qualité de l’eau ou encore la réduction des nuisances (voir la section 1.5 « Recherche et développement, brevets et licences »).