Depuis plus de vingt ans, le groupe EDF s’appuie sur différents conseils de parties prenantes externes, à l’échelle corporate, d’un pays d’implantation ou d’une filiale. Plusieurs panels d’experts issus de la société civile apportent aux dirigeants du Groupe leur vision sur les grands sujets qui intéressent EDF. Il s’agit d’une modalité d’écoute et de compréhension de l’environnement puissante à laquelle EDF, pionnier dans ce domaine, attache une grande importance. Les recommandations de ces Conseils nourrissent les axes de réflexion du Groupe.
À titre d’exemple, le Conseil Développement Durable du groupe EDF, rattaché au Directeur Exécutif en charge de l’Innovation, la responsabilité d’entreprise et la Stratégie, a produit l’axe « parties prenantes » de la matrice de double matérialité du Groupe, révisée en 2020. L’identification des enjeux extra-financiers, leur sélection et leur hiérarchisation du point de vue des parties prenantes ont été directement intégrées dans la matrice de matérialité présentée en introduction du présent chapitre 3. Après huit ans de fonctionnement, ce Conseil, composé de quatorze personnalités externes représentatives des grands enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux du groupe EDF, laisse place au Conseil de Parties Prenantes, dont la première session de travail s’est tenue le 27 janvier sur le thème de la raison d’être du Groupe, son lien avec la stratégie CAP 2030 pour une RSE intégrée. Parmi les sujets envisagés par ce Conseil multidisciplinaire, paritaire et bénévole, figurent notamment les solutions basées sur la nature le devoir de vigilance.
Dans un sens analogue de prise en compte des recommandations des panels de parties prenantes animés par EDF :
Sur un principe comparable, Edison a mis en place un réseau d’échange intergénérationnel d’écoute regroupant seniors de l’entreprise et jeunes issus des générations Millennials et Z. Les ateliers en 2020 ont permis la formulation de propositions quant à la contribution d’Edison aux Objectifs de développement Durable de l’ONU.
Dans un sens analogue, au Laos, Nam Theun 2 a travaillé en décembre avec 200 jeunes autour de l’appropriation de ces Objectifs, en vue de dégager des projets concrets et transposables dans les communautés locales ;
À la suite d’une large consultation interne et externe, le bilan des Objectifs de Responsabilité d’Entreprise effectué en 2020 a conduit le Groupe, en vue d’une plus grande lisibilité, à faire évoluer l’architecture RSE en l’articulant autour de quatre enjeux clés issus de sa raison d’être :
Ces quatre enjeux clés sont eux-mêmes déclinés en seize engagements (quatre par enjeu clé), articulés avec la matrice de matérialité du Groupe(2) et qui couvrent l’ensemble des grands sujets liés à la RSE du Groupe. Ils s’inscrivent ainsi dans la continuité des précédents Objectifs de Responsabilité d’Entreprise (ORE)(3) , qu’ils prolongent, complètent et précisent. Ils rendent par exemple plus explicite l’engagement d’EDF en matière de droits humains, de relation au territoire ou de développement numérique.
Trajectoire carbone ambitieuse
Solutions de compensation carbone
Adaptation au changement climatique
Développement des usages de l’électricité et services énergétiques
Biodiversité
Gestion responsable du foncier
Gestion intégrée et durable de l’eau
Déchets et économie circulaire
Santé et sécurité de tous
Ethique, conformité et droits humains
Egalité, diversité et inclusion
Précarité énergétique et innovation sociale
Dialogue et concertation avec les parties prenantes
Développement territorial responsable
Développement des filières industrielles
Numérique responsable
(1) Programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation pour la période allant de 2021 à 2027.
(2) Voir « Enjeux et engagement, matrice de matérialité du groupe EDF », chapitre 3, introduction.
(3) Adoptés en 2016.