(en millions d’euros) | 2019 | 2018 |
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Impôts différés actifs | Impôts différés actifs 2019978 | Impôts différés actifs 20181 220 |
Impôts différés passifs | Impôts différés passifs 2019(1 987) | Impôts différés passifs 2018(2 362) |
Impôts différés nets au 1er janvier | Impôts différés nets au 1er janvier2019(1 009) | Impôts différés nets au 1er janvier2018(1 142) |
Variation en résultat net | Variation en résultat net 201928 | Variation en résultat net 2018508 |
Variation en capitaux propres | Variation en capitaux propres 2019(402) | Variation en capitaux propres 2018(354) |
Écarts de conversion | Écarts de conversion 2019(66) | Écarts de conversion 201823 |
Mouvements de périmètre(1) | Mouvements de périmètre (1)2019(275) | Mouvements de périmètre (1)2018(28) |
Autres mouvements(2) | Autres mouvements (2)2019(14) | Autres mouvements (2)2018(16) |
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS AU 31 DÉCEMBRE | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS AU 31 DÉCEMBRE2019(1 738) | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS AU 31 DÉCEMBRE2018(1 009) |
Dont impôts différés actifs | Dont impôts différés actifs 2019557 | Dont impôts différés actifs 2018978 |
Dont impôts différés passifs | Dont impôts différés passifs 2019(2 295) | Dont impôts différés passifs 2018(1 987) |
(1) Les mouvements de périmètre concernent essentiellement le reclassement en actifs détenus en vue de leur vente des immobilisations en concessions de l’activité E&P.
(2) Intègre le reclassement de provision pour contentieux fiscaux à impôt différé passif pour un montant de 235 millions d’euros conformément à IFRIC 23 (voir note 35) et un impôt différé actif au titre de contrôles fiscaux d’EDF International (voir note 50.1).
La variation des impôts différés en capitaux propres de l’exercice 2019 est liée à hauteur de (69) millions d’euros aux écarts actuariels relatifs aux avantages du personnel pour les régimes postérieurs à l’emploi ((309) millions d’euros sur l’exercice 2018) ainsi qu’à hauteur de (233) millions d’euros sur les variations de juste valeur de couverture de matières premières ((11) millions d’euros sur l’exercice 2018).
(en millions d’euros) | 31/12/2019 | 31/12/2018 |
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Impôts différés : | ||
Immobilisations | Immobilisations 31/12/2019(6 141) | Immobilisations 31/12/2018(5 627) |
Provisions pour avantages du personnel | Provisions pour avantages du personnel 31/12/20195 018 | Provisions pour avantages du personnel 31/12/20184 493 |
Autres provisions et pertes de valeur | Autres provisions et pertes de valeur 31/12/2019561 | Autres provisions et pertes de valeur 31/12/2018557 |
Instruments financiers | Instruments financiers 31/12/201974 | Instruments financiers 31/12/2018172 |
Déficits reportables et crédits d’impôts non utilisés | Déficits reportables et crédits d’impôts non utilisés 31/12/20191 292 | Déficits reportables et crédits d’impôts non utilisés 31/12/20181 448 |
Autres | Autres 31/12/2019333 | Autres 31/12/2018187 |
Impôts différés actifs et passifs | Impôts différés actifs et passifs31/12/20191 137 | Impôts différés actifs et passifs31/12/20181 230 |
Impôts différés actifs non reconnus | Impôts différés actifs non reconnus 31/12/2019(2 875) | Impôts différés actifs non reconnus 31/12/2018(2 239) |
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS31/12/2019(1 738) | IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS31/12/2018(1 009) |
Au 31 décembre 2019, les actifs d’impôts différés non reconnus représentent une économie d’impôt potentielle de 2 875 millions d’euros (2 239 millions d’euros au 31 décembre 2018) et se situent principalement en France et aux États-Unis.
En France, cette économie d’impôt potentielle à hauteur de 2 091 millions d’euros (1 449 millions d’euros au 31 décembre 2018) est essentiellement liée au stock d’impôts différés actifs relatifs aux avantages du personnel. Il n’y a donc pas de date d’expiration de ces impôts différés actifs.
Aux États-Unis, cette économie d’impôt potentielle de 473 millions d’euros (485 millions d’euros en 2018) est liée à un résultat fiscal négatif générant des déficits dont l’expiration se situe entre 2030 et 2037.
Les impôts différés actifs sur déficits reportables activés sont de 395 millions d’euros (662 millions d’euros en 2018) et se situent principalement aux États-Unis pour 197 millions d’euros (230 millions d’euros en 2018) et en France pour 37 millions d’euros(214 millions d’euros en 2018). Ils ont été activés compte tenu de l’existence d’impôts différés passifs sur les mêmes entités fiscales, qui se retournent sur les mêmes horizons temporels ou, en raison des perspectives de résultats fiscaux bénéficiaires.