6. États financiers

Compte de résultat

Note 7 Chiffre d’affaires

Les différentes composantes constituant le chiffre d’affaires sont les suivantes :

(en millions d’euros)20192018 (1)
Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie

Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie

2019

65 760

Ventes d’énergie et de services liés à l’énergie

2018 (1)

63 283

dont ventes d’énergie (2)

dont ventes d’énergie

(2)
2019

46 590

dont ventes d’énergie

(2)
2018 (1)

44 473

dont services liés à l’énergie (incluant les prestations d’acheminement (3)

dont services liés à l’énergie (incluant les prestations d’acheminement

(3)
2019

19 170

dont services liés à l’énergie (incluant les prestations d’acheminement

(3)
2018 (1)

18 810

Autres ventes de biens et de services

Autres ventes de biens et de services

2019

4 531

Autres ventes de biens et de services

2018 (1)

4 387

TradingTrading2019

1 026

Trading2018 (1)

876

CHIFFRE D’AFFAIRESCHIFFRE D’AFFAIRES201971 317CHIFFRE D’AFFAIRES2018 (1)68 546

(1) Cette information a été retraitée des impacts IFRS 5 liés à l’activité E&P en cours de cession (voir note 2.3).
(2) En 2019, les ventes d’énergie incluent 1 548 millions d’euros de chiffre d’affaires liés aux opérations d’optimisation sur les marchés de gros de l’électricité et du gaz contre 1 432 millions d’euros en 2018. Ces opérations sont réalisées par certaines entités du Groupe, dans le but d’équilibrer l’offre et la demande, dans le respect de la politique de gestion des risques du Groupe (voir note 1.3.7). En 2019, les principaux secteurs opérationnels vendeurs nets en euros sur les marchés sont la France – Activités de production et de commercialisation (gaz), l’Italie (électricité) et le Royaume-Uni (électricité). En 2018, il s’agissait principalement de l’Italie (électricité) et du Royaume-Uni (électricité).
(3) Les prestations d’acheminement au sein de cette rubrique sont relatives aux gestionnaires de réseaux de distribution Enedis, Électricité de Strasbourg et EDF SA pour les zones non interconnectées. En revanche, celles relatives à EDF Energy et Edison apparaissent au sein de la rubrique ventes d’énergie car ces entités sont qualifiées de principal au regard d’IFRS 15 tant sur la fourniture que sur l’acheminement (voir note 1.3.7). Pour ces deux entités, les prestations d’acheminement sont sans impact sur le résultat car elles sont incluses dans le poste « Charges de transport et d’acheminement » en note 8.

Retraité des effets de change et périmètre, le chiffre d’affaires de l’exercice 2019 est en hausse de 3,5 % soit 2,4 milliards d’euros, principalement sur la France –Activités de production et commercialisation (+ 6,6 % soit + 1,6 milliard d’euros), au Royaume-Uni (+ 5,9 % soit + 0,5 milliard d’euros) et sur les Autres métiers (+ 35,6 % soit + 0,6 milliard d’euros), avec une diminution sur l’Italie (- 0,7 milliard d’euros soit - 8,1 %).

La hausse du chiffre d’affaires en France – Activités de production et commercialisation, observée en 2019 est principalement liée à des effets prix en hausse pour un montant estimé de 2,1 milliards d’euros en lien principalement avec l’évolution positive des prix sur les offres de marché et la hausse du tarif réglementé de ventes de 7,7 % HT au 1er juin 2019.

L’augmentation du chiffre d’affaires sur le Royaume-Uni s’explique principalement par un effet prix favorable sur l’électricité et la hausse des revenus de capacité suite à la remise en place du mécanisme (voir note 1.3.7), malgré une baisse des volumes vendus sur les marchés de gros, tandis que la diminution du chiffre d’affaires en Italie est principalement en lien avec les activités gaz, du fait de la baisse des prix et, dans une moindre mesure, des volumes vendus.

La hausse du chiffre d’affaires des Autres métiers provient essentiellement l’activité gazière GNL, soutenue en 2019 grâce à la compétitivité des moyens gaz en Europe et à une meilleure utilisation des capacités du Groupe.

Note 8 Achats de combustible et d’énergie

Les différentes composantes constituant les achats de combustible et d’énergie sont les suivantes :

(en millions d’euros)20192018 (2)
Achats consommés de combustible – production d’énergie(2)

Achats consommés de combustible – production d’énergie

(2)
2019

(11 700)

Achats consommés de combustible – production d’énergie

(2)
2018 (2)

(12 404)

Achats d’énergie (2)

Achats d’énergie

 (2)
2019

(15 041)

Achats d’énergie

 (2)
2018 (2)

(13 351)

Charges de transport et d’acheminement

Charges de transport et d’acheminement

2019

(8 325)

Charges de transport et d’acheminement

2018 (2)

(7 701)

Résultat lié à la comptabilité de couverture

Résultat lié à la comptabilité de couverture

2019

(7)

Résultat lié à la comptabilité de couverture

2018 (2)

(18)

(Dotations) et reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie

(Dotations) et reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie

2019

(18)

(Dotations) et reprises de provisions liées au combustible nucléaire et aux achats d’énergie

2018 (2)

418

ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIEACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE2019(35 091)ACHATS DE COMBUSTIBLE ET D’ÉNERGIE2018 (2)(33 056)

(1) Cette information a été retraitée des impacts IFRS 5 liés à l’activité E&P en cours de cession (voir note 2.3).
(2) En 2019, les achats consommés de combustible et d’énergie incluent respectivement 417 et 3 117 millions d’euros liés aux opérations d’optimisation sur les marchés de gros de l’électricité et du gaz contre respectivement 271 et 2 694 millions d’euros en 2018. En 2019, les principaux secteurs opérationnels acheteurs nets en euros sur les marchés sont France – Activités de production et de commercialisation (électricité), le Royaume-Uni (gaz), Autre international (Luminus – gaz et électricité) et Dalkia (gaz). En 2018, il s’agissait des mêmes secteurs.

Les achats consommés de combustible comprennent les coûts relatifs aux matières premières pour la production d’énergie (charbon, biomasse, fioul, propane, matières fissiles, combustibles nucléaires et gaz), les achats de prestations rattachées au cycle du combustible nucléaire ainsi que les coûts relatifs aux mécanismes environnementaux (principalement droits d’émission de gaz à effet de serre et certificats d’énergie renouvelable).

Les achats d’énergie comprennent les achats d’énergie produite par des tiers, y compris celle issue de la cogénération en vue de la revente.