Après obtention de toutes les autorisations requises, les projets participeront aux appels d’offres organisés par l’État fédéral allemand en vue de sécuriser des contrats de vente d’électricité sur vingt ans.
La mise en service des parcs éoliens devrait avoir lieu dans les cinq prochaines années.
Le 4 novembre 2019, le groupe EDF a annoncé l’acquisition de la start-up britannique Pivot Power, spécialisée dans le stockage de l’électricité par batteries et l’infrastructure de recharge pour véhicules électriques. Cette acquisition doit permettre au groupe EDF, déjà premier producteur d’électricité bas carbone du Royaume-Uni, de devenir également l’un des leaders des installations de stockage par batteries du pays.
Pivot Power dispose d’un important portefeuille de projets de stockage par batteries sur plus de quarante sites, répartis dans tout le pays et d’une capacité totale de près de 2 GW. Ces batteries seront raccordées au réseau de transport de l’électricité à haute tension. Localisés à Kemsley (dans le Kent) et à Cowley (dans la région d’Oxford), les deux premiers projets de stockage, dont les terrains et les raccordements sont d’ores et déjà sécurisés, devraient entrer en service dès 2020.
Cette acquisition, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Stockage Électrique d’EDF, contribue à l’objectif du Groupe de devenir leader du secteur en Europe, avec le développement de 10 GW de capacité de stockage supplémentaires d’ici 2035. L’opération contribue également au Plan Mobilité Électrique du Groupe qui vise à devenir le leader du secteur d’ici 2022, au Royaume-Uni, en France, en Italie et en Belgique. EDF a pour ambition de fournir en électricité 600 000 véhicules électriques et de déployer 75 000 bornes de recharge à cet horizon.
Le 29 juin 2018, EDF Renewables a cédé une participation minoritaire de 49 % dans vingt-quatre de ses parcs éoliens au Royaume-Uni (environ 550 MW), pour un prix de réalisation de 701 millions de livres sterling.
Cet accord avec le nouveau partenaire, Dalmore Capital Limited and Pensions Infrastructure Platform, comportant des investissements provenant de grands plans de retraite des collectivités locales britanniques, permettra à EDF Renewables de poursuivre le développement des énergies renouvelables.
EDF Renewables maintient une participation de 51 % dans ce portefeuille de parcs éoliens. Par ailleurs, la Société continuera de fournir des services d’exploitation et maintenance, ainsi que de gestion d’actifs.
EDF Energy, pour sa part, continuera à acheter toute l’électricité et les certificats verts ROCs produits par les parcs éoliens aux conditions de marché.
La cession de cette participation, considérée comme une transaction entre actionnaires sans changement de contrôle, est reconnue en capitaux propres, sans impact sur le compte de résultat du Groupe (voir tableau de variation des capitaux propres consolidés).
Au terme d’un processus d’enchères concurrentiel lancé début 2018, le groupe EDF a annoncé le 29 juin 2018 être entré en négociations exclusives avec deux groupes d’investisseurs en vue de la cession de sa participation de 65,01 % au capital de Dunkerque LNG, propriétaire et exploitant du terminal méthanier de Dunkerque.
Au travers des prix payés par les deux consortiums, la valeur d’entreprise moyenne pour 100 % de Dunkerque LNG, pour l’ensemble de ces opérations, s’élève à 2,4 milliards d’euros.
Cette opération permet à Fluxys, déjà actionnaire de Dunkerque LNG à hauteur de 25 %, avec le soutien d’Axa IM – Real Assets et Crédit Agricole Assurances, de prendre le contrôle et de consolider Dunkerque LNG.
EDF, en tant que client de Dunkerque LNG, reste engagé à long terme auprès du terminal, qui continuera à servir la stratégie gaz du Groupe.
Suite à l’obtention des autorisations réglementaires requises, le groupe EDF a réalisé le 30 octobre 2018 la cession de sa participation au capital du terminal méthanier de Dunkerque.
À la suite de cette cession, l’évaluation du contrat long terme de réservation de capacités de regazéification de GNL entre EDF et Dunkerque LNG a conduit à comptabiliser une dotation aux provisions pour contrat onéreux d’un montant de 737 millions d’euros. L’opération, du fait de la plus-value de cession de 755 millions d’euros, a un impact net en « autres produits et charges d’exploitation » de 18 millions d’euros. Par ailleurs, l’opération contribue à une diminution de l’endettement financier net du groupe EDF à hauteur de 1,5 milliard d’euros, tenant compte d’un prix de cession net de la trésorerie cédée d’environ un milliard d’euros.
Préambule : Les rappels au titre de 2018 présentés ci-dessous et figurant dans les états financiers au 31 décembre 2018 tels que publiés le 15 février 2019, doivent être lus de façon conjointe avec les développements au titre de 2019 en note 3.1.1.
Des jalons majeurs ont été franchis en 2018 :
À fin 2018, la quasi-totalité des équipements de la partie nucléaire comme de l’îlot conventionnel a été livrée et installée sur site. La situation sur la qualité des équipements du circuit primaire fabriqués par Framatome a évolué comme suit :
Le dossier concernant des teneurs en carbone plus élevées qu’attendu dans les calottes de fond de cuve et de couvercle a été instruit par l’ASN au 1er semestre 2017 sur la base d’un dossier produit par Framatome, sous la surveillance d’EDF. Sur la base de l’avis d’un groupe d’experts mandaté par l’ASN, cette dernière (avis du 11 octobre 2017) considère que les caractéristiques mécaniques du fond et du couvercle de la cuve sont suffisantes au regard des sollicitations auxquelles ces pièces sont soumises, y compris en cas d’accident.
L’ASN a autorisé le 9 octobre 2018 :
EDF mène actuellement un projet de développement d’inspection en service du couvercle, afin de revenir courant 2019 vers l’ASN pour demander à conserver le couvercle actuel en cas de faisabilité industrielle de ce type d’opération. À défaut d’une telle autorisation, les coûts engagés pour la fabrication d’un couvercle de substitution pourraient rester, en tout ou partie, à la charge d’EDF. Ils ne sont pas intégrés dans l’objectif de coût de construction compte tenu du fait qu’ils surviendraient, le cas échéant, postérieurement à la mise en service. Par ailleurs, une procédure d’arbitrage a été engagée à ce sujet par EDF à l’encontre d’AREVA SA.
EDF a déclaré le 30 novembre 2017 un événement significatif auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire relatif à la détection d’un écart dans la qualité de réalisation des soudures du circuit secondaire principal qui évacue la vapeur des générateurs de vapeur vers la turbine de l’EPR de Flamanville 3.