Aux termes du Protocole, l’indemnisation prend la forme :
À la suite de l’autorisation donnée par leurs organes de gouvernance respectifs, EDF, EBM (Coopérative Elektra Birseck) et EOS (EOS Holding SA) ont signé le 4 avril 2019 un accord relatif à la cession par EDF de sa participation dans l’énergéticien suisse Alpiq (représentant 25,04 % du capital et des droits de vote) à EBM et EOS (pour moitié chacun).
Cette opération valorise la participation d’EDF dans Alpiq à environ 489 millions de francs suisses (soit près de 434 millions d’euros), sur la base d’un prix d’achat de 70 francs suisses par action Alpiq. Elle contribue à une diminution de l’endettement financier net du groupe EDF à hauteur de 434 millions d’euros. Le contrat d’acquisition prévoit des mécanismes relatifs à d’éventuels compléments de prix. La cession a été finalisée le 28 mai 2019 après l’obtention de l’autorisation de l’autorité allemande de la concurrence.
L’impact de l’opération sur le résultat du Groupe n’est pas significatif.
En vertu des accords passés avec Exelon en 2014(1), EDF a notifié le 20 novembre 2019 à Exelon l’exercice de l’option de vente de sa participation de 49,99 % des actions CENG.
CENG détient cinq réacteurs d’énergie nucléaire, répartis sur trois sites d’activité dans les états de New York et du Maryland pour une capacité totale de 4 041 MW (détention en propre).
Cette option de vente était exerçable par EDF entre le 1er janvier 2016 et le 30 juin 2022. Le prix de cession des titres CENG résultera de la détermination de leur juste valeur en application des stipulations contractuelles relatives à l’option de vente.
La réalisation de la transaction sera conditionnée à l’obtention des autorisations réglementaires requises.
La cession des titres CENG s’inscrit au programme de cessions d’actifs non stratégiques annoncé par le Groupe.
Le Groupe a reclassé en actifs détenus en vue de leur vente sa participation dans CENG (voir note 46).
Avec ces nouveaux accords qui s’inscrivent dans la continuité des deux autres lignes de crédit indexées sur les performances du Groupe en matière de développement durable signées en 2017 et 2018, EDF réaffirme le rôle central des outils de finance durable dans sa stratégie de financement. Au 31 décembre 2019, les lignes de crédit renouvelables indexées sur les critères ESG représentent désormais plus de 5 milliards d’euros, soit 48 % des lignes de crédit du groupe EDF.
EDF et BBVA ont ainsi signé le 22 mars 2019 une ligne de crédit renouvelable de 300 millions d’euros.
Le 22 juillet 2019, EDF a annoncé avoir signé deux lignes de crédit renouvelables de 300 millions d’euros chacune, l’une avec le Groupe Crédit Agricole, piloté par Crédit Agricole CIB et comprenant LCL et le Crédit Agricole d’Ile-de-France, l’autre avec Société Générale CIB.
Ces trois facilités de crédit intègrent un mécanisme d’ajustement des coûts lié à trois indicateurs de la performance du Groupe en matière de développement durable : les émissions directes de CO2, l’utilisation par ses clients résidentiels français d’outils de suivi en ligne de leur consommation (comme indicateur du succès d’EDF à faire de ses clients résidentiels français des acteurs de leur consommation) et l’électrification de sa flotte automobile.
Le 26 novembre 2019, EDF a lancé une émission d’obligations hybrides libellées en euros d’un montant de 500 millions d’euros, avec un coupon de 3,00 % et une option de remboursement à 8 ans au gré de la Société.
Cette émission marque l’attachement de la Société au financement par les titres hybrides, en tant que composante permanente de la structure de son capital. Elle s’inscrit dans une gestion dynamique par la Société de son stock d’obligations hybrides : les fonds levés par cette émission ont été essentiellement utilisés pour le rachat partiel de plusieurs souches d’obligations super-subordonnées alors en circulation, ainsi que, le cas échéant, pour les besoins généraux de la Société et du groupe EDF.
Conformément à la norme IAS 32, cette émission de titres subordonnés à durée indéterminée (voir note 1.3.19.4) est comptabilisée en capitaux propres à compter de la réception des fonds pour un montant net de frais de 493 millions d’euros.
EDF a lancé le 26 novembre 2019 une offre contractuelle de rachat ayant visé les deux souches d’obligations hybrides suivantes :
EDF a également exercé son option de rachat au 29 janvier 2020 sur l’intégralité du solde des obligations subordonnées à durée indéterminée d’un montant de 1,25 milliard d’euros, dont le montant en circulation s’élevait à 338,2 millions d’euros. EDF a ainsi reclassé au 31 décembre 2019 ces instruments de capitaux propres en passifs financiers pour un montant de 338,2 millions d’euros considérant le caractère certain du remboursement (voir note 30.4).
En conséquence, et compte tenu de l’émission d’obligations hybrides d’un montant de 500 millions d’euros, au coupon de 3,00 % et avec option de remboursement à 8 ans au gré de la Société lancée le 26 novembre 2019 (voir note 3.3.2), ces transactions ont permis de réduire le stock total d’hybrides du bilan d’EDF d’environ 8 % à 9,8 milliards d’euros tout en réalisant une économie nette d’intérêts estimée d’environ 44 millions d’euros en 2020 et d’environ 58 millions d’euros à partir de 2021.
Conformément à la norme IAS 32, ce rachat de titres subordonnés à durée indéterminée (voir note 1.3.19.4) est comptabilisé en capitaux propres à compter du décaissement des fonds ou de son engagement de remboursement pour un montant net de frais de 1 618 millions d’euros.
(1) Cf. communiqué de presse du 1er avril 2014 « Accord finalisé entre EDF et Exelon sur CENG ».