Le tableau qui suit donne les impacts d’Enedis d’une telle simulation pour l’exercice 2019 :
(en millions d’euros et avant impôt) | 2019 |
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Résultat d’exploitation | Résultat d’exploitation 2019 2 388 |
Résultat financier | Résultat financier 2019 (637) |
Résultat avant impôt des sociétés intégrées | Résultat avant impôt des sociétés intégrées 2019 1 751 |
(en millions d’euros et avant impôt) | 2019 |
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À l’ouverture | À l’ouverture 2019 1 251 |
À la clôture | À la clôture 2019 3 003 |
L’évaluation des passifs des concessions selon cette méthode est soumise à des aléas de coûts et de décaissements ; elle est de plus sensible aux variations de taux d’inflation et d’actualisation.
Les subventions d’investissement reçues par les sociétés du Groupe sont comptabilisées au passif en « Autres créditeurs » et virées au compte de résultat en fonction du rythme de consommation des avantages économiques des biens correspondants.
Les actifs et passifs répondant à la définition d’actifs et passifs détenus en vue de leur vente sont présentés séparément des autres actifs et passifs du bilan.
Lorsque les actifs ou groupes d’actifs répondent aux critères de définition d’une activité abandonnée, le résultat des activités en cours de cession est présenté après impôt sur une ligne distincte du compte de résultat. Les variations nettes de trésorerie et équivalents de trésorerie de ces activités sont également présentées distinctement dans le tableau de flux de trésorerie.
Une dépréciation est constatée lorsque la valeur de réalisation est inférieure à la valeur nette comptable.
Les principales restrictions pouvant limiter la capacité du Groupe à avoir accès ou à utiliser ses actifs et à régler ses passifs concernent les éléments suivants :
Par ailleurs, certains pactes d’actionnaires relatifs à des sociétés contrôlées par le Groupe prévoient des clauses de protection des actionnaires minoritaires conduisant à nécessiter l’obtention de leur accord pour certaines décisions.
Enfin, certains financements accordés à des entités du Groupe font l’objet de clauses de remboursement anticipé (voir note 41.2.6) et certaines disponibilités et équivalents de trésorerie font l’objet de restrictions (voir note 40).
En ratifiant le protocole de Kyoto, l’Europe s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Dans ce cadre, la directive européenne n° 2003/87/CE a établi,depuis le 1er janvier 2005, un système de quotas d’émission de gaz à effet de serre dans l’Union européenne.
Ce dispositif, décliné au niveau national, prévoit notamment que les acteurs obligés, dont EDF fait partie, doivent restituer annuellement à l’État un nombre de droits d’émission de gaz à effet de serre correspondant à leurs émissions de l’année. Les droits et les obligations rattachés à ce dispositif sont revus périodiquement.
La troisième période, du 1er janvier 2013 à 31 décembre 2020, est notamment caractérisée par la suppression de l’attribution gratuite des droits d’émission aux producteurs d’électricité dans certains pays, dont la France et le Royaume-Uni.
Au sein du groupe EDF, les entités concernées par l’application de cette directive sont : EDF, EDF Energy, Edison, Dalkia, et Luminus (ex EDF Luminus).
Le traitement comptable des droits d’émission est conditionné par leur intention de détention. Deux modèles économiques, coexistent dans le Groupe :
Lorsque les estimations d’émissions de l’exercice pour une entité du Groupe sont supérieures aux droits attribués gratuitement de l’exercice, sous déduction éventuelle des droits attribués vendus à terme ou au comptant, une provision est constituée pour couvrir l’excédent d’émissions ainsi déterminé. La quantité à provisionner correspond à l’insuffisance des droits possédés entre les émissions réelles et les droits attribués détenus à la date d’arrêté.
En l’absence d’attribution gratuite de droits d’émission, une provision est constatée systématiquement à hauteur des émissions réelles à la date d’arrêté.