5. Performance financière du Groupe et perspectives

5.1.4.2.2 Évolution et analyse de l’EBE par segment
(en millions d’euros)2019 (1)2018 (2)Variation en valeurVariation en %Croissance organique en %
France – Activités de production et commercialisation

France – Activités de production et commercialisation

2019

(1)

7 615

France – Activités de production et commercialisation

2018

(2)

6 327

France – Activités de production et commercialisation

Variation en valeur

1 288

France – Activités de production et commercialisation

Variation en %

+ 20,4

France – Activités de production et commercialisation

Croissance organique

en %

+ 16,1

France – Activités régulées

France – Activités régulées

2019

(1)

5 101

France – Activités régulées

2018

(2)

4 916

France – Activités régulées

Variation en valeur

185

France – Activités régulées

Variation en %

+ 3,8

France – Activités régulées

Croissance organique

en %

+ 0,4

EDF Renouvelables

EDF Renouvelables

2019

(1)

1 193

EDF Renouvelables

2018

(2)

856

EDF Renouvelables

Variation en valeur

337

EDF Renouvelables

Variation en %

+ 39,4

EDF Renouvelables

Croissance organique

en %

+ 33,5

Dalkia

Dalkia

2019

(1)

349

Dalkia

2018

(2)

292

Dalkia

Variation en valeur

57

Dalkia

Variation en %

+ 19,5

Dalkia

Croissance organique

en %

+ 4,8

Framatome

Framatome

2019

(1)

256

Framatome

2018

(2)

202

Framatome

Variation en valeur

54

Framatome

Variation en %

+ 26,7

Framatome

Croissance organique

en %

+ 3,0

Royaume-Uni

Royaume-Uni

2019

(1)

772

Royaume-Uni

2018

(2)

783

Royaume-Uni

Variation en valeur

(11)

Royaume-Uni

Variation en %

- 1,4

Royaume-Uni

Croissance organique

en %

- 4,6

Italie

Italie

2019

(1)

578

Italie

2018

(2)

424

Italie

Variation en valeur

154

Italie

Variation en %

+ 36,3

Italie

Croissance organique

en %

+ 20,8

Autre international

Autre international

2019

(1)

339

Autre international

2018

(2)

240

Autre international

Variation en valeur

99

Autre international

Variation en %

+ 41,3

Autre international

Croissance organique

en %

+ 36,3

Autres métiers

Autres métiers

2019

(1)

505

Autres métiers

2018

(2)

858

Autres métiers

Variation en valeur

(353)

Autres métiers

Variation en %

- 41,1

Autres métiers

Croissance organique

en %

- 26,2

EBE GROUPE

EBE GROUPE

2019

(1)

16 708

EBE GROUPE

2018

(2)

14 898

EBE GROUPE

Variation en valeur

1 810

EBE GROUPE

Variation en %

+ 12,1

EBE GROUPE

Croissance organique

en %

+ 8,4

(1)Les comptes au 31 décembre 2019 sont établis en appliquant la norme IFRS 16 à compter du 1er janvier 2019. Les données comparatives n’ont pas été retraitées, conformément aux dispositions transitoires de la norme.
(2)Les données publiées au titre de l’exercice 2018 ont été retraitées de l’impact lié à la présentation de l’activité E&P en activité en cours de cession.

5.1.4.2.2.1 France – Activités de production et commercialisation

La contribution du segment France – Activités de production et commercialisation à l’EBE du Groupe s’élève à 7 615 millions d’euros. Il est en hausse organique de 1 019 millions d’euros (+ 16,1 %) par rapport à 2018.

Cette forte augmentation s’explique principalement par des effets prix énergie favorables pour un montant estimé de + 2 230 millions d’euros en lien principalement avec l’évolution positive des prix de marché et la hausse du tarif réglementé de ventes de + 7,7 % HT au 1er juin 2019.

La baisse de la production, principalement, nucléaire (- 13,7 TWh) et hydraulique (- 5,8 TWh après pompage) a un effet défavorable estimé à - 899 millions d’euros.

L’érosion des parts de marché et la fin du rattrapage tarifaire, qui avait eu un effet favorable en 2018 sans équivalent en 2019, ont un impact défavorable sur l’EBE estimé à - 211 millions d’euros.

Les charges opérationnelles(1) ont diminué de 342 millions d’euros, soit - 3,9 %, grâce à la maîtrise des achats et de la masse salariale. Ces actions sont engagées dans toutes les entités, avec notamment une baisse du coût des fonctions support et une adaptation des coûts commerciaux, ainsi qu’avec une baisse des coûts opérationnels des parcs nucléaire, hydraulique et thermique.

Par ailleurs, divers éléments pèsent sur l’EBE à hauteur de - 443 millions d’euros, principalement en lien avec des mouvements de provisions nucléaires et des engagements envers le personnel. Les moindres volumes de combustible nucléaire consommés, du fait du niveau de la production, ont un impact légèrement favorable.

5.1.4.2.2.2 France – Activités régulées

L’EBE du segment France – Activités régulées s’élève à 5 101 millions d’euros. Il est en hausse organique de 18 millions d’euros (+ 0,4 %) par rapport à 2018.

L’évolution des prix a un effet positif de + 65 millions d’euros : les indexations du TURPE 5(2) distribution et transport intervenues au 1er août 2019 sont partiellement compensées par l’optimisation du tarif d'acheminement par les fournisseurs.

L’activité de prestations de raccordement au réseau est toujours en croissance et contribue positivement à l’évolution de l’EBE pour un montant estimé à + 25 millions d’euros.

L’évolution de l’EBE est par ailleurs portée par la réduction des charges opérationnelles(3)(+ 83 millions d’euros).

En revanche, l’effet climat de l’ensemble de l’année et les indemnités de coupure consécutives aux aléas climatiques du deuxième semestre ont affecté la variation de l’EBE pour un montant total d’environ - 95 millions d’euros.

Par ailleurs, divers éléments ont un effet négatif sur l’EBE pour un montant estimé à - 60 millions d’euros.

5.1.4.2.2.3 EDF Renouvelables

La contribution d’EDF Renouvelables à l’EBE du Groupe s’élève à 1 193 millions d’euros. La progression organique de 287 millions d’euros (+ 33,5 %) par rapport à 2018 est tirée par l’activité « Développement-Vente d’Actifs Structurés » du fait, essentiellement de la cession à la compagnie d’électricité irlandaise ESB de 50 % du projet de parc éolien en mer écossais de Neart na Gaoithe (NnG).

L’EBE de production pénalisé par les cessions intervenues fin 2018 et début 2019 s’établit à 917 millions d’euros. Il est en baisse organique de - 0,9 % par rapport à 2018 malgré un effet prix positif (effet portefeuille).

À fin 2019, les capacités nettes installées s’élèvent à 8,1 GW pour 8,3 GW à fin 2018. Hors transferts d’actifs internes au groupe EDF, les capacités sont en augmentation de + 0,6 GW (+ 7,8 %). Le portefeuille brut de projets en construction atteint un niveau record de 5,0 GW avec 3,4 GW d’éolien (dont 0,9 GW d’éolien offshore en France et en Écosse) et 1,5 GW de solaire.

Les coûts de développement et des fonctions support sont en hausse pour accompagner la croissance de l’activité, l’implantation dans de nouvelles zones ainsi que les projets innovants et de digitalisation.

5.1.4.2.2.4 Dalkia

L’EBE de Dalkia s’établit à 349 millions d’euros, en hausse organique de 14 millions d’euros (+ 4,8 %). Cette évolution est portée par le renforcement de la compétitivité en lien avec le plan de performance opérationnelle et par la maîtrise des frais de structure.

La croissance de l’EBE reflète aussi le fort dynamisme commercial avec notamment le renouvellement de nombreux contrats (80 % de renouvellement sur l’année).

Dalkia a signé ou renouvelé de nombreux contrats, en France dans les domaines de la performance énergétique et des réseaux de chaleur (signature avec Safran d’un nouveau contrat multiservices sur 26 sites, nouvelle délégation de service public pour le chauffage urbain de Grande Île à Vaulx-en-Velin et Villeurbanne pour 15,5 ans).
Les ventes des Certificats d’Économie d’Énergie sont en amélioration par rapport à 2018.

(1) Somme des charges de personnel et des autres consommations externes. À périmètre, norme et taux de change comparables. À taux d’actualisation retraites constants. Hors variation des charges opérationnelles des activités de services.
(2) Indexation du TURPE 5 distribution de + 3,04 % au 1er août 2019 (- 0,21 % au 1er août 2018) et du TURPE 5 transport de + 2,16 % au 1er août 2019 (+ 3,0 % au 1er août 2018).
(3) Somme des charges de personnel et des autres consommations externes. À périmètre, norme et taux de change comparables. À taux d’actualisation retraites constants. Hors variation des charges opérationnelles des activités de services.