En 2019, la pluviométrie a été une nouvelle fois contrastée avec :
En France, les précipitations ont été déficitaires sur les huit premiers mois (notamment en février, juin et septembre) avec un enneigement très disparate selon les massifs. L’été a été encore très chaud et sec avec deux canicules intenses mais de relative courte durée en moins d’un mois, conduisant à des étiages estivaux assez sévères sur une très grande partie du Massif Central ainsi que sur le Nord-Est du pays. La sortie d’étiage s’est produite courant octobre grâce aux précipitations abondantes qui ont concerné tous les bassins à partir de mi-octobre. En fin d’année, les précipitations ont été très abondantes en cumul.
Conséquence de cette météorologie contrastée, l’hydraulicité France a été assez déficitaire sur les huit premiers mois (seul le mois de juin a bénéficié d’une fonte concentrée) avant de connaître une très nette embellie à partir de mi-octobre. Sur les deux derniers mois de 2019, l’hydraulicité agrégée France est la plus forte mesurée depuis plus de 50 ans (devant 1992 et 2002).
En 2019, elle reste toutefois légèrement déficitaire d’environ 3 %.