5. Performance financière du Groupe et perspectives

5.1.2.4.2 Pluviométrie

En 2019, la pluviométrie a été une nouvelle fois contrastée avec :

  • un premier semestre et un été marqués par une pluviométrie déficitaire sur une grande moitié Sud de l’Europe (France comprise), déficitaire en Allemagne et une partie de l’Europe Centrale et proche de la normale sur le Nord de l’Europe ;
  • un automne particulièrement pluvieux (notamment sur le Sud-Est de la France).

Hydraulicité en France en 2019 et 2018 (1)
  • Le repère normal d’hydraulicité est fixé de manière conventionnelle à 100%. 
  • En janvier 2019 l’hydraulicité s’élève à 52% environ ce qui constitue un point bas de la courbe (avec le mois de septembre) pour atteindre 170% en décembre 2019 (point haut de la courbe).
  • En 2018, elle passe de 160% en janvier (point haut de la courbe) à 100% en décembre avec un point bas de 52% en octobre.
  • Le graphique met également en évidence les min et max d’hydraulicité par mois sur 10 ans de 2009 à 2019. Les écarts en moyenne d’hydraulicité par mois sur 10 ans sont particulièrement significatifs en novembre, décembre et janvier (de 50% à 170% environ).
(1) Suivi hebdomadaire du remplissage des réservoirs de l’Observatoire statistique du groupe EDF (Miréor) en énergie jusqu’à la mer.


En France, les précipitations ont été déficitaires sur les huit premiers mois (notamment en février, juin et septembre) avec un enneigement très disparate selon les massifs. L’été a été encore très chaud et sec avec deux canicules intenses mais de relative courte durée en moins d’un mois, conduisant à des étiages estivaux assez sévères sur une très grande partie du Massif Central ainsi que sur le Nord-Est du pays. La sortie d’étiage s’est produite courant octobre grâce aux précipitations abondantes qui ont concerné tous les bassins à partir de mi-octobre. En fin d’année, les précipitations ont été très abondantes en cumul.

Conséquence de cette météorologie contrastée, l’hydraulicité France a été assez déficitaire sur les huit premiers mois (seul le mois de juin a bénéficié d’une fonte concentrée) avant de connaître une très nette embellie à partir de mi-octobre. Sur les deux derniers mois de 2019, l’hydraulicité agrégée France est la plus forte mesurée depuis plus de 50 ans (devant 1992 et 2002).

En 2019, elle reste toutefois légèrement déficitaire d’environ 3 %.